Le maire de la commune rurale de Ménaka, Baye Ag Mohamed a fait une présentation de sa commune.
Ménaka comprend une superficie 80.000 km2 et l’élevage y est principalement pratiqué avec un cheptel de toute taille.
Eaux de surface sont importantes mais disparaissent quelques mois seulement après la saison des pluies. Le tarissement précoce des cours d’eau et la sécheresse des années 70 et 80 ont durement affecté le cheptel du cercle.
A Ménaka, seuls, quatre lignes fixes de téléphones existent ; l’électricité y est également inexistante.
Remerciements à l’endroit du gouvernement pour son implication afin d’assurer la sécurité alimentaire dans le cercle, suite au déficit céréalier enregistré lors de la campagne agricole 2004-2005, ont été émis par le maire de Ménaka.
En réponse au maire de Ménaka, le chef du gouvernement a mis en avant les instructions du président de la république, relatives à la constitution de stocks de céréales familiaux, villageois et communaux, de céréales afin d’éviter au pays, la situation critique de l’année dernière.
Au programme du premier ministre à Ménaka : Visites de l’unité laitière gérée par la coopérative des femmes de la localité, de la banque de céréales contrôlée par la commune, du marché à bétail, des magasins de l’Opam et du projet de sélection et de multiplication du zébu Asawak au Mali.
A Ansongo, le chef du gouvernement s’est entretenu ave la fédération locale des pêcheurs de la localité, inspection de la banque de céréales et des magasins de l’Opam, étaient au programme de cette visite.
A Diéflani, à 5 km de la ville, visite par le premier ministre de l’exploitation familiale de Adama Alhousseini Maïga ayant aménagé sur fonds propres, 4 hectares sur 9 disponibles, a eu lieu.
L’exploitation de Mr Maîga est composée d’un périmètre irrigué, d’un verger et d’une partie réservée aux cultures maraîchères.
La famille de Mr Maïga cultive non seulement le riz, manioc, patate, oignon, gombo, mais entretient arbres fruitiers, comme les palmiers dattiers, citronniers, manguiers, mandariniers, orangers, pamplemoussier.
Coût élevé de l’irrigation imputable au site sablonneux absorbant l’eau, l’envahissement du site par les mauvaises herbes, faible capacité de pompage de la motopompe, difficultés d’approvisionnement en engrais minéraux, ont été mis en avant par les exploitants.
Demande a été faite par le chef du gouvernement à l’endroit des services techniques d’assister les exploitants, afin de leur permettre de faire des propositions pour venir à bout de leurs difficultés.
Egalement, demande a été faite à la BNDA par le premier ministre, d’accorder un prêt de renouvellement de la motopompe à la condition que les bénéficiaires s’engagent à rembourser la créance.
A Monzonga, à 10 km d’Ansongo en allant vers Gao, le premier ministre a donné solennellement le premier coup de faucille dans le champ de riz d’un paysan.
Ce dernier exploite une parcelle en double culture et attend un rendement moyen de 5,5 tonnes à l’hectare pendant cette campagne de contre-saison.
Le périmètre de 20 hectares est exploité par 114 exploitants dont une vingtaine de femmes.
Le premier ministre sur ses bonnes impressions, est revenue vendredi en fin d’après-midi à Bamako, pour pouvoir samedi matin présider la 10ème édition de l’Espace d’interpellation démocratique.
14 décembre 2005.