Durant son séjour, Mr Fabius, a été reçu en audience par le président de la République Amadou Toumani Touré, qui l’a invité à déjeuner au palais de Koulouba.
Durant leurs entretiens, le président Touré et Mr Fabius ont abordé la situation politique, économique et sociale au Mali et dans la sous région, les relations entre la France et notre pays.
Concernant les relations de coopération entre Bamako et Paris, Mr Fabius, s’est dit très attaché à ces dernières.
Pour l’ancien premier ministre français, il n’y a pas d’avenir sans mémoire et nous avons ensemble une communauté de destins.
Pour l’actuel député PS de Seine Maritime, rien ne vaut le contact direct.
Aussi, estime-t-il, que nos deux pays doivent travailler ensemble, car le codéveloppement a été mis en route dans cette perspective, « mais nous devons aller plus loin, parce que nous avons énormément de valeurs en commun, nous partageons la langue, nous avons la même volonté de démocratie », a-t-il affirmé.
Mr Fabius s’est dit disposé à travailler, chaque fois qu’il en aura la possibilité, pour le développement des relations entre la France et l’Afrique.
Concernant la loi initiée par Nicolas Sarkozy sur « l’immigration choisie », Mr Fabius, a exprimé sa totale désapprobation sur le thème qui est selon lui, » ressenti de façon très injurieuse par beaucoup de migrants qui sont en France. Les grands pères de ceux-ci se sont fait tuer pour la France. Est-ce qu’ils l’ont choisi ? Non, ils l’ont fait parce que nous avons une communauté de destins« .
Mr Fabius d’exprimer que « Lorsqu’on parle d’immigration, il faut avoir trois idées à l’esprit : miser sur le codéveloppement, traiter les migrants de façon humaine parce qu’ils ont des droits et être ferme par rapport à tout ce qui est migration clandestine« .
Hier mercredi à 17h, au Centre culturel français de Bamako, l’ancien premier ministre français a animé une conférence ayant comme thème « Développer l’Afrique, changer la mondialisation.
29 juin 2006.