S’enquérir des réalisations faites par la Société Doucouré et Frères (Sodouf) dans sa ferme avicole de Marakaforo (Fam) dans la commune rurale de N’Gabacoro (région de Koulikoro), et voir dans quelles conditions vivent les poules et pintades de la volaille, tel était l’objectif de la visite du président de la République, Amadou Toumani Touré le 20 mai 2010, à la ferme de Sodouf.
Accompagné de plusieurs membres du gouvernement notamment le ministre de l’Elevage et de la pêche, Mme Diallo Madeleine Bah, des ambassadeurs et autorités de la deuxième région, ATT et sa délégation ont eu droit à un accueil chaleureux par les responsables de la société Doucouré.
Commencé en septembre 1998 avec 5000 poussins importés de l’Europe et avec un système d’élevage semi moderne, la ferme est aujourd’hui à 40 000 pontes par mois et 30 000 poussins chair par mois avec un effectif de production ponte de 120 00 têtes et en chair de 16 000 têtes. La ferme a un effectif total de 80 000 pondeuses de têtes toutes productions sur place, 20 000 têtes de pintades chair et 3000 reproducteurs pintades.
Sa production d’œufs est de 1500 alvéoles par jour et 40 000 poulets vendus en chair par mois. Vu l’augmentation de l’effectif de la volaille, en 2002, les initiateurs de la ferme ont intensifié les moyens en allant vers une aviculture moderne, en implantant des équipements ultra moderne : unité de fabrique d’aliments volaille avec une capacité de production de 10 tonnes par heures et l’installation d’une unité de fabrique d’alvéole avec une capacité de 20 000 unités par jour.
Toutes choses qui font que la capacité de production de la ferme a augmenté et est à 175 000 poussins par mois, 45 000 œufs par jour et deux tonnes de poulets chair par jour.
En perspectives, la société se fixe comme but d’atteindre 500 000 poussins par mois à l’horizon 2012. Des actions qui les ont amenés à la création de plus de 200 emplois permanents et 500 emplois indirects.
Pour le président d’honneur de Sodouf, Sidiki Doucouré, la présence du chef de l’État dans leur ferme témoigne de son engagement à soutenir et à encourager le développement du secteur privé considéré comme moteur de croissance et de réduction de la pauvreté.
Selon lui, Sodouf a créé un certain nombre d’entreprises sur fonds propres dont la Fam, parce qu’elle est convaincue que le Mali ne peut réussir son développement économique sans une réelle contribution du secteur privé. Par ailleurs, il s’est réjoui de l’appui et l’accompagnement de l’État en matière d’avantages fiscaux et douaniers ainsi que le soutien financier de leurs partenaires comme la BMS et ECOBANK.
Le ministre de l’élevage a souligné que c’est grâce aux efforts fournis par les autorités que l’élevage connaît une croissance rapide aujourd’hui. « Si les données de la FAO en 2009 indiquent que l’élevage représente 40% de la production agricole mondiale et contribue aux moyens d’existence et à la sécurité alimentaire de près d’un milliard de personnes, au Mali, il constitue l’un des leviers de la croissance économique et sociale. A côté de l’élevage des ruminants, il y a la production de volaille qui connaît de nos jours un essor considérable. L’aviculture sous les formes traditionnelle et moderne occupent actuellement environ 80% de la population », a fait savoir Mme Diallo.
Pour terminer, elle a martelé que cette initiative de création d’une ferme moderne avicole au Mali d’une telle envergure contribue à l’intensification des productions avicoles au Mali et crée aussi d’importantes ressources pour lutter contre la pauvreté et améliorer le niveau nutritionnel de la population.
ATT s’est dit impressionné, fier qu’une société malienne puisse faire une réalisation variée d’une telle envergure. Comme toujours, il a lancé un appel pressant à tous les Maliens de l’extérieur comme de l’intérieur qui ont la possibilité de créer des entreprises, de venir investir et qu’ils pourront compter sur le soutien indéfectible de l’État pour mener à bien leur exploitation.
Hadama B. Fofana
Le Républicain du 24 Mai 2010.
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Ferme de Marakaforo : Le bel exemple de SODOUF
Au delà de la production d’œufs, de poussins et de poulets, l’entreprise a permis de créer un nombre considérable d’emplois tant directs qu’indirects
Le président de la République Amadou Toumani Touré était jeudi dans la ferme de la Société Doucouré et frères (Sodouf) à N’Gabakoro droit sur la route de Koulikoro. Il était accompagné de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de l’Elevage et de la Pêche Mme Diallo Madeleine Bâ. L’élevage connaît aujourd’hui une croissance rapide compte tenu de tous les efforts que le gouvernement ne cesse de déployer aux côtés des éleveurs pour soutenir et promouvoir ce sous secteur.
Selon les données 2009 de la FAO, l’élevage représente 40% de la production agricole mondiale et contribue aux moyens d’existence et à la sécurité alimentaire de près d’un milliard de personnes. Au Mali, a rappelé le ministre de l’Elevage et de la Pêche il constitue l’un des leviers de la croissance économique et sociale. À côté de l’élevage des ruminants, il y a la production de volaille qui connaît de nos jours un essor considérable.
L’aviculture occupe en effet environ 80% de la population. Elle est pratiquée principalement sous deux formes : traditionnelle et moderne. La forme traditionnelle, moins organisée, conduite de manière extensive s’avère la plus importante, la plus répandue et la plus pratiquée en zone rurale.
La seconde, plus organisée, conduite de manière semi intensive et intensive se pratique surtout aux alentours des grands centres urbains. La création en 1999 du projet de développement de l’aviculture au Mali a permis d’améliorer la production et la productivité avicoles. Le Mali compte aujourd’hui plus de 35 millions de volailles.
La ferme avicole de Marakaforo visitée jeudi par le chef de l’État est un élevage moderne qui répond aux normes de système industriel intégré de production avicole telles que définies par la typologie de la FAO. Selon le président d’honneur de Sodouf, Sidiki Doucouré, l’entreprise a démarré ses activités en septembre 1998 avec un système d’élevage semi moderne. « En 2002, nous avons intensifié les moyens vers une aviculture moderne par l’implantation des équipements ultramodernes. Aujourd’hui, la ferme a une production de 175.000 poussins par mois, 45.000 œufs par jour, 2 tonnes de poulets de chair par jour » a t-il énuméré.
L’augmentation des effectifs a amené Sodouf à mettre en place une unité de fabrique d’aliments volaille dont la capacité de production est de 10 tonnes par heure et une unité de fabrique d’alvéoles d’une capacité de 20.000 alvéoles par jour. Dans les perspectives, Sodouf compte atteindre 500.000 poussins par mois à l’horizon 2012. La ferme s’est développée et compte aujourd’hui des pondeuses et des reproducteurs en ponte et en chair de poulet et de pintade.
La production de poussins d’un jour qui fait l’une des performances de Marakaforo est un segment essentiel qui manque à la plupart de nos fermes avicoles. « Nous avons choisi la filière avicole parce que nous sommes convaincus qu’elle contribue réellement à la création d’emplois et à l’autosuffisance alimentaire » a relevé le président d’honneur Sidiki Doucouré.
À cet effet, il convient de noter que la ferme a créé plus de 200 emplois directs permanents et plus de 500 emplois indirects. Elle a bénéficié de l’appui et de l’accompagnement du gouvernement à travers les avantages fiscaux et douaniers. Les partenaires financiers de l’entreprise sont la BMS et Ecobank. La visite guidée de la ferme a mis fin à la cérémonie.
Dans l’interview qu’il a accordée à nos confrères de l’ORTM, le chef de l’État s’est dit impressionné de constater qu’une telle entreprise aussi complète que moderne a été réalisée par des entrepreneurs maliens. Au delà de la production, le président Touré s’est réjoui du nombre d’emplois directs et indirects crées par l’entreprise. L’usine produit aujourd’hui 175.000 poussins et 45.000 œufs par mois. A l’horizon 2010 elle ambitionne d’atteindre 500.000 poussins par mois.
Le président Touré qui a tenu à visiter toutes les chaines de la ferme a félicité les initiateurs pour cette performance remarquable. C’était également l’occasion pour le chef de l’État de réitérer son appel à l’endroit de nos compatriotes vivant à l’extérieur de venir investir dans le pays à l’image des frères Doucouré. Il a félicité le ministre de l’Elevage et de la Pêche, les autres membres du gouvernement et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite du joyau.
Souleymane Doumbia
L’Essor du 24 Mai 2010.