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Du côté des groupes armés, la CMA nie toute implication dans cette affaire et dit avoir dénoncé ces violations des droits de l’homme depuis longtemps. La Plateforme, elle, estime que cette enquête n’est pas opportune. Pour ses responsables, c’est une diversion de la communauté internationale suite aux manifestations organisées cette semaine contre les forces étrangères.

VIOLATION DES DROITS DE L’HOMME AU NORD : L’AMDH demande à la Minusma d’être associée

Pour certains observateurs, ces violations des droits de l’homme dans le nord du pays ont longtemps existé. Ces défenseurs des droits de l’homme souhaitent que des mesures soient prises pour que ces crimes ne restent pas impunis. Le président de l’association malienne des droits de l’homme demande à la MINUSMA d’associer les organisations déjà présentes sur le terrain pour donner plus de crédibilité aux informations qui seront rapportées.

CRISE MALIENNE : 3 800 détenus par les groupes armés au nord

La reprise des hostilités entre les groupes armés au nord ont occasion la prise de plusieurs combattants de part et d’autre. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé ce weekend avoir rendu à plus de 3 800 détenus depuis janvier 2017. Il s’inquiète des conditions de détention et les défenseurs des droits humains appellent les belligérants au respect des quatre principes de la convention de Genève qui garantit des droits aux prisonniers de conflits dont la violation peut entrainer des sanctions contre les auteurs prévues par le droit international.
Le. Pour le porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge ( CICR ) au Mali ,Germain Mwehu qui a entamé une visite aux personnes détenues par la Coordination des mouvements de l’Azawad ( CMA) à la suite des affrontements de ces derniers jours, l’objectif est de s’enquérir des conditions de détention de ces détenus. Toutefois, il estime que le CICR n’a pas mandat de divulguer les informations obtenues dans le cadre des visites aux détenus

MD


CRISE MALIENNE : Des experts européens pour réconcilier les Maliens

Stabiliser les régions centrales de Mopti et Ségou, c’est le nouveau défi de l’Union européenne au Mali qui vient de décider d’envoyer une équipe d’experts sur place. Une mission qui intervient au lendemain d’une grande manifestation organisée hier à Bamako pour alerter sur la situation sécuritaire dans le pays. «La France dehors» ! De nombreux Maliens en colère ont scandé hier ce slogan dans les rues de Bamako. Un slogan hostile à la France qui fait office de signe d’alerte sur la situation sécuritaire dans le nord-Mali. Une région qui aurait échappé au contrôle des Français qui jouent les sapeurs-pompiers depuis le début de la crise dans cette partie du Mali.

MD

07 Aout 2017