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Les travaux de cette assemblée ont tout d’abord commencé par une minute de silence à la mémoire du fondateur des villages d’enfants SOS, Hermann Gneimeir, décédé il y a vingt ans, plus précisément le 26 avril 1986.

Auparavant, les enfants du village SOS de Sanankoroba avaient chanté l’hymne des Villages SOS et présenté un sketch. L’ordre du jour de cette neuvième assemblée générale portait sur la présentation du rapport d’activités financier ainsi que sur la certification des comptes.

Selon le Président du Conseil d’Administration, le Professeur Mamadou Marouf Kéïta, le premier village d’enfants SOS a été créé en Autriche en 1949. L’idée généreuse du Dr Hermann Gneimer reposait sur le constat d’une grande misère, conséquence de la guerre qui avait jeté dans les rues et à travers champs des millions d’enfants et d’adolescents, sans repère ni soutien, rappellera Mamadou Marouf Kéïta.

Selon lui, l’Association Malienne des Villages SOS Enfants a fait du chemin, lorsque l’on sait qu’elle s’est dotée de certaines infrastructures, à savoir les villages de Sanankoroba et de Sokoura Mopti, l’école Hermann Gneimer de 19 classes à Sanankoroba et deux jardins d’enfants attenants aux villages. Il y a également une cellule qui encadre aujourd’hui 63 jeunes vivants hors des villages.

S’agissant de l’exécution des recommandations issues de la dernière assemblée générale, le Président du Conseil d’Administration de l’AMVESOS estime que l’association a développé deux projets de prévention d’abandon d’enfants à Mopti et à Sanankoroba.

Pour la campagne d’information et de sensibilisation, l’AMVESOS a inscrit au budget 2006 un plan de communication qui démarrera très bientôt. Dans le cadre de la politique de développement des fonds, une stratégie sera désormais élaborée.

La quatrième recommandation, qui concerne l’insertion socioprofessionnelle des jeunes, est l’un des objectifs principaux de l’AMVESOS. Toujours selon Mamadou Marouf Kéïta « aujourd’hui 60 jeunes sont devenus indépendants et leurs itinéraires ont été analysés, du village à la cellule encadrement, jusqu’au processus d’insertion ».

Parmi ces jeunes, dira-t-il, 40 ont un emploi fixe, 8 sont des diplômés sans emploi et, sur les 12 restants, 9 sont en cours d’insertion. Mais 3 sont handicapés et leur insertion sera difficile.

Faut-t-il préciser que 5 jeunes sont mariés et ont fondé un foyer, dont 3 filles et 2 garçons.

ALOU B HAIDARA

02 mai 2006.