Partager

L’atelier sur la communication au service de la lutte contre le VIH/Sida, ouvert hier à la Maison de la presse, regroupe des communicateurs venus de toutes les régions du pays.

Organisé par le département de la Santé, il a pour objectif de permettre aux médias de mieux comprendre les réformes institutionnelles adoptées par notre pays en matière de lutte contre le VIH/Sida.

Il s’agit dans tous les cas de renforcer les capacités des journalistes, ainsi que leurs connaissances par rapport à l’infection au VIH/Sida en vue d’une saine information de la population sur les mesures prises pour une maîtrise de la pandémie.

Cinq jours durant, les professionnels de la presse vont débattre sur des thèmes relatifs, entre autres, à l’épidémiologie, aux facteurs de propagation, à la prévention, à la prise en charge des personnes infectées et affectées, aux modalités de l’assistance particulière de l’Etat aux malades du Sida et aux personnes vivant avec le VIH, à l’impact de la pandémie sur le développement.

Pendant les deux dernières décennies, le Sida a fait plus de 20 millions de victimes à travers le monde. Et c’est le continent africain qui y en paye le plus lourd tribut.

Il est la première cause de décès en Afrique subsaharienne. Il figure au 4e rang des maladies les plus meurtrières dans le monde.

Un tiers environ vivant avec le VIH/Sida ont entre 15 et 14 ans. La plupart d’entre elles ne savent pas qu’elles sont porteuses du virus.

Des millions d’autres ne savent rien du VIH pour être en mesure de s’en protéger.

Malgré les intenses efforts déployés, dira la ministre, le VIH/Sida continue de faire des ravages, principalement parmi les couches les plus productives : compromettant ainsi le développement socio-économique de nos pays.

La ministre a lancé un appel aux médias dont le rôle est immense dans le changement des comportements nécessaires face au fléau du VIH/Sida.

« Votre niveau de connaissance de la pandémie du VIH/Sida et la qualité de votre implication sont des gages de succès de la lutte que nous avons engagée », a indiqué Mme Maïga Zéinab Mint Youba.

Amadou Sidibé

29 novembre 2005.