Partager

En effet, hier, élèves et étudiants ont abandonné les classes.
A l’école Mamadou Konaté, hormis quelques enseignants, l’établissement était complètement vidé.

Selon Amadou A Touré directeur coordinateur de Mamadou Konaté, les élèves se sont donnés eux-mêmes le droit de rentrer à la maison, pour se consacrer aux préparatifs de la fête de ramadan.

Tout serait parti selon Mr Touré de l’école Notre Dame du Niger, où suite à une visite d’éléments perturbateurs de l’Aeem, les élèves auraient quitté les salles de classes.

Puis ces éléments de l’Aeem, se seraient rendus à l’école Mamadou Konaté, jouxtant Notre Dame du Niger.

Les perturbateurs, au nombre de deux, étaient sur une moto et avait le badge de l’Aeem autour du cou.

Ils ont fait irruption dans la cour de l’école, se sont dirigés vers le bloc administratif et ont commencé à lancer des pierres sur le toit des classes.

Résultat, les élèves qui ne cherchaient qu’un petit prétexte pour aller préparer la fête, en ont pleinement profité et ont vidé les lieux en un clin d’œil.

Pour Mr Touré, en général, les envoyés de l’Aeem, demandent la permission à l’administration pour rencontrer les élèves, mais aujourd’hui, ce ne fut pas le cas.

Les perturbateurs ont poursuivi leur petit manège, et ont réussi à faire sortir élèves de l’école fondamentale de Dravéla.

Heureusement, le phénomène n’a pas touché toutes les écoles de la capitale.
A l’école fondamentale Nelson Mandela de l’hippodrome, à l’école fondamentale de la Base 101 et à Sabalibougou III, les élèves étaient sagement entrain de suivre les cours.

Tout en condamnant cette liberté que s’octroient les élèves de se mettre en congé à la veille des fêtes, appel a été lancé par les dirigeants des établissements à l’endroit des autorités, de prendre les devants et de décréter un congé scolaire encadrant la fête.

Mr Touré de Mamadou Konaté, préconise un break officiel de trois jours, c’est-à-dire, le jour de la fête, plus la veille et le lendemain.

Ceci pose un petit problème car, le jour de la fête reste toujours incertain et fixer le jour d’avant n’est pas facile.

Pour Mr Mamadou Danté chargé des dossiers de Sabalibougou, l’idéal serait d’officialiser la chose, de pratiquer une gestion sociale qui n’aura aucune incidence sur le programme de l’année scolaire.

1er novembre 2005.