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Alors que certaines Facultés de l’Université de Bamako n’ont pas encore démarré l’année académique 2007-2008, ce sont des infrastructures et des équipements qui se font désirer. Le Conseil restreint de l’université vient de faire le point.

Le Programme de développement économique et social (PDES) du président de la République, qui ambitionne d’améliorer qualitativement et quantitativement notre école, a un long chemin à parcourir.

L’atteinte de cet objectif passe par des conditions minimales de travail pour les étudiants et leur encadrement.

Le Conseil de l’université de Bamako, dont fait partie les doyens des Facultés et les responsables des grandes écoles, a informé de la nécessité d’ériger des infrastructures et des équipements pour un bon nombre de composantes de l’université de Bamako.

D’abord, les besoins de salles de classe sont énormes, particulièrement au niveau de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) et de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG).

« Le démarrage des cours en fin février est quasi impossible si les nouveaux locaux de la colline de Badalabougou ne sont pas disponibles. Avec la 4e année, les évaluations seront achevées pour leur permettre de sortir », a indiqué le conseil.

A propos de la FSEG, il a estimé que, « l’immeuble Tomota est en très mauvais état. Il serait imprudent d’y organiser des activités pédagogiques avec une masse d’étudiants ».

La Faculté des sciences et techniques (Fast) n’est pas en reste de ce problème. Elle a urgemment besoin des salles de classe avec surtout le démarrage du système Licence-master-doctorat communément appelé LMD.

Une situation qui donne raison aux plus sceptiques quant à la réussite de ce système au Mali en ce sens qu’il demande assez de moyens logistiques.

Ce qui est sûr, c’est qu’une délégation de l’ex-ministère de l’Education nationale s’était rendue au Maroc en 2006 pour voir l’application du LMD au niveau du Royaume chérifien.

Ce pays, malgré ses moyens colossaux, éprouve des difficultés dans la bonne application du système. C’est pourquoi, l’Association des étudiants maliens au Maroc avait signifié à la délégation, que « notre pays ne pourrait satisfaire les exigences de ce système vu nos moyens en terme d’équipements, d’infrastructures et de ressources humaines, sans oublier les grèves interminables ».

Concernant les équipements, le Conseil a souligné des besoins en tables-bancs à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odonto stomatologie (FMPOS) et à la FSJP.

A ces problèmes, il conviendrait d’ajouter celui de la pléthore, la réclamation des indemnités de correction des copies d’examens à la Flash et le paiement des bourses de 250 étudiants oubliés sur les états de l’année 2006-2007, demandé par l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM).

Ogopémo Ouologuem

(stagiaire)

25 février 2008.