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Si pour la FSEG, il s’agit du boycott des examens de la première session par le Comité AEEM de ladite Faculté et de son renvoi jusqu’au 15 septembre 2006. Les motifs évoqués par AEEM sont :

– plus d’une centaine d’étudiants ne connaissent pas leurs classes ;
– les résultats de l’année universitaire 2004-2005 sont cousus d’irrégularités ;
– certains étudiants déclarés admissibles ont été ajournés par les épreuves orales ;
– les faiblesses de l’administration de la faculté ;
– les sujets proposés par des professeurs vacataires.

Autres raisons évoquées, tant que les professeurs ne déposeront pas les sujets au niveau de l’administration, les étudiants continueront à boycotter les examens.

Pour la FSJP, l’examen n’a pas été boycotté, mais beaucoup de problèmes subsistent, puisque les professeurs ont refusé de faire les examens et l’administrateur, soucieux de garder sa place et sous la pression de l’AEEM, a fait appel à d’autres personnes, en majorité des anciens étudiants de ladite faculté.

CONFUSION AUTOUR DES DOSSIERS

Plus de 3000 étudiants de la 1ère Année de cette faculté n’ont pas reçu leurs cartes d’étudiants. D’après le Secrétaire général, le monsieur qui détient les dossiers d’inscription aurait bouclé la porte de son bureau et il a pris son congé.

Mais, d’après certains étudiants, ces dossiers seraient perdus, puisque les 3000 premiers étudiants qui se sont inscrits sont concernés.

Les étudiants sans carte d’identité sont gênés énormément, puisqu’ils sont fréquemment flachés par les policiers dans la nuit, en plus de cette situation, les grandes vacances de certains étudiants ont été fortement bouleversées, pour avoir accès à la réquisition, il faut obligatoirement présenter la carte.

Il faut par ailleurs noter que ces deux facultés sont en proie au désordre, puisque pendant l’année universitaire, certains étudiants, par manque de place, s’arrêtent pour prendre les cours et d’autres s’arrêtent souvent dehors et sont appelés souvent les “Maliens de l’extérieur”.

Le désorienté est tellement récurrent dans cette faculté que certains étudiants ne tardent pas à faire du thé en plein cours.


Mamoutou DIALLO,

05 septembre 2006.