Union européenne, Les précurseurs de l’idée Européenne

Rousseau a prôné le système fédératif, « le seul qui réunisse les avantages des grands et des petits Etats. »

Jeremy Bentham (1748-1832) est un jurisconsulte anglais de grand renom. Il a écrit une <> (1789) qui invite les peuples à s’unir et à coopérer dans la paix car ce sont les populations qui s’y sont intéressées les premières et non les gouvernements.

Emmanuel Kant a écrit en 1795 son ouvrage <>, d’essence fédéraliste.
Montesquieu fut un défenseur de la construction européenne dans son ouvrage « L’Esprit des Lois » (1748).

Le Jacobinisme reprend à son compte l’autoritarisme monolithique et confisque en outre aux pouvoirs intermédiaires la part d’autonomie qu’ils avaient durement disputée aux rois. Qu’en était-il de la réflexion de Turgot : <>.

Qu’advint-il des règles énoncées par Robespierre le 10 mai 1793 ?

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Napoléon reconnaîtra : <>.

Et de constater : <>.

Turgot, Robespierre, Napoléon : trois symboles du nationalisme et de l’absolutisme peut-être, mais aussi trois hommes soucieux du bonheur et de la liberté de l’individu, trois symboles de l’Europe..

Henri de Saint-Simon, premier théoricien de l’économie politique, publie avec Augustin Thierry une étude sur la réorganisation de la société européenne et sur l’unité européenne.

Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) : l’idée fédéraliste trouve en lui son vulgarisateur le plus convaincant. « D’Etat à Etat, écrit Proudhon, le seul droit reconnu est le droit de la force » L’auteur du « Principe fédératif » pose la question en terme d’alternative : ou la liberté, la justice sociale et la fraternité entre les hommes, ou la souveraineté absolue de l’Etat.

Victor Hugo (1802-1885) enfin fut un grand partisan de l’intégration européenne.

Ibrahima KOITA

17 mai 2005