Une équipe de chercheurs du département Médecine moléculaire de la K.U.Leuven a découvert une protéine qui transporte le virus VIH-1 jusqu’au noyau des cellules.
Cette découverte peut à terme conduire à l’élaboration de nouveaux médicaments qui pourraient freiner l’apparition du sida chez des patients infectés par le virus VIH-1. Selon les chercheurs, cette découverte est également intéressante pour la thérapie génique.
La recherche de médicaments contre le sida s’est centrée ces derniers temps sur les partenaires possibles des protéines VIH. Pour son développement, le virus doit en effet faire appel aux protéines cellulaires pour alimenter son propre arsenal en protéines virales. Le VIH est en effet un lentivirus qui se reproduit en intégrant sa propre information génétique dans le matériel génétique d’une cellule hôte.
Les chercheurs sont parvenus à découvrir la façon dont le VIH atterrit dans le noyau cellulaire. Le virus fait appel pour cela à la transportine SR2. Le rôle de cette protéine consiste à naviguer, un peu à la manière d’un ferry, avec le matériel génétique du VIH, vers le noyau cellulaire de la cellule hôte par les pores de la membrane du noyau.
Un essai en laboratoire a entre-temps révélé qu’en éliminant la protéine transportine, ce matériel génétique ne pouvait plus atteindre le noyau cellulaire.
26 Septembre 2008
(belga/7sur7)