Partager

Tous les jours, la ville se réveille et se couche au rythme de nouveaux scenarios de vols, savamment montés. Ces coups de main qui font l’actualité au quotidien sont l’œuvre d’individus malhonnêtes. Ces gredins sans aucun scrupule écument la capitale. Ils ne font ni trêve et ne font preuve d’aucune pitié.

Les journaux, les radios et même la télévision rapportent avec force détails et mettent en garde les cas de délinquances qui défraient la chronique. Mais, répétons-le, l’habileté de ses malfaiteurs tire en bonne partie son efficacité de la naïveté des uns et des autres.

Ils jettent généralement leur dévolu sur les femmes et les enfants. Les faits se sont déroulés à Niamakoro Coco, dans la nuit du 10 au 11 Avril 2010 aux environs de 07 heures du matin, la bonne Dame du nom d’A.C après avoir fini de prendre son bain a voulu s’habiller pour se rendre au mariage de son jeune frère.

Sa surprise, a été de constater la disparition de ses objets précieux (bijoux en or). Immédiatement elle a commencé à mener des enquêtes au sein de sa famille. Ces investigations l’ont permis de découvrir la disparition de sa servante B.B qui n’a pas daigné passer la nuit ce jour dans la famille.

Poursuivant son enquête, elle s’est approchée aux amies de sa servante pour en savoir plus, aux environs de 14 heures. Celles-ci ont affirmé que leur amie B.B aurait quitté ce matin Bamako pour Sikasso. Partant de là, A.C s’est rendue au domicile de la vieille dame qui l’a présenté B.B pour connaitre la réalité. Mais hélas !

Cette dernière a affirmé que cela fait de nombreux jours qu’elle ne voit pas sa servante, B.B. Ainsi avec une grande tristesse, la dame A.C s’est transportée au commissariat de police pour porter plainte contre sa « 52 » avec le récit des faits. « J’ai mis mes bijoux en or dans mon armoire que j’ai soigneusement fermé. Sa clé était dans mon petit sac à main. Le samedi après mes courses, j’ai déposé mon sac dans ma chambre. Ainsi le dimanche matin quand j’ai ouvert mon armoire, j’ai constaté la disparition de mes bijoux d’une valeur de 500 000 FCFA.Je suis toujours à la recherche de ma servante B.B qui serait peut être vers Sikasso».
A quand donc la fin de course pour B.B ?

Boureima A.DOLO (Stagiaire )

Le Quotidien de Bamako du 15 Avril 2010.