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Vendredi, à l’hôtel Olympe, une conférence de presse, organisée par les responsables du projet Foresa en partenariat avec le Centre national d’appui à la lutte contre la maladie (Cnam) qui abrite le siège de la Foresa III, pour débattre de cette question, a eu lieu.

Pr Abdel Kader Traoré directeur du Cnam, Dr Naco Alima Diallo coordinatrice du programme national de lutte contre la tuberculose, Pr Bruno Jardin concepteurs français du projet, Dr Lalla Fatoumata Traoré chargé de la coordination de Foresa III, Paul Balimb de la coopération technique belge et Ignace Ronce de l’OMS, étaient présents à la conférence.

Objectifs du projet Foresa III, regroupant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, et le Sénégal, ont été expliqués par le Pr Abdel Kader Traoré directeur du Cnam.

Le projet Foresa vise la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la tuberculose dans les différents pays concernés, selon le Pr Kader.

Le projet Foresa mobilisera plus de 3,3 milliards de Fcfa et interviendra durant trois années pour implanter un processus de recherche-action afin d’améliorer la qualité des soins tuberculeux.

Ainsi, échanges d’expériences des acteurs intervenant dans la lutte contre la tuberculose permettront d’accroître les compétences nationales de prise en charge du patient tuberculeux.

La troisième phase du projet Foresa se situe dans la continuité des deux premières qui ont été porteuses d’espoir, selon le Pr Bruno Jardin, concepteur français du projet.

Les stratégies de lutte contre la tuberculose élaborées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont reprises par les pays et adaptées aux réalités nationales.

Selon les normes fixées par l’OMS, nos pays devraient arriver à guérir 85% des malades tuberculeux.

Le Mali, qui se situe à 69% de taux de guérison est loin de ce seuil, selon le Dr Naco Alima Diallo coordinatrice du programme national de lutte contre la tuberculose.

22 novembre 2005.