Les protagonistes de la crise ivoirienne ont suspendu mercredi à Ouagadougou les discussions entamées mardi en vue de trouver des solutions aux questions des ex-combattants des Forces nouvelles (FN). Les délégations du camp présidentiel et des FN s’étaient réunies autour du président Compaoré, garant de l’Accord de paix de Ouagadougou conclu le 4 mars 2007 entre le président Gbagbo et le leader de l’ex-rébellion des FN G. Soro pour trouver des solutions aux grades octroyés par M. Soro à certains soldats des FN, aux quotas à intégrer dans la nouvelle armée ivoirienne, au redéploiement de l’administration dans les ex-zones rebelles et à l’unicité des caisses de l’Etat. M. Lobognon, porte-parole du P.M Soro, a indiqué que les FN veulent voir le processus d’identification et d’enregistrement à terme avant d’envisager une nouvelle date pour le premier tour de l’élection présidentielle théoriquement fixé au 30 novembre 2008 mais qui devient de plus en plus improbable du fait des retards accumulés dans le démarrage et la lenteur de l’opération d’identification des populations. (Afp)