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Depuis quelques jours, le couperet est tombé sur la tête du 2e vice-président du parti de la poignée de main. Après avoir saisi la Commission nationale de conciliation et d’arbitrage de son parti aux fins d’annulation de la suspension à lui infligée, il vient ainsi d’être débouté de sa requête par cette même instance dont les décisions sont sans recours.

Pour une fois, les responsables de l’URD ont donné la preuve de leur ferme volonté de rappeler à l’ordre tous ceux des leurs qui voudraient créer la chienlit au sein du parti. Le 2e vice-président du parti en a pris pour ses galons. Lui qui avait pensé un instant qu’il demeurait intouchable. Ses courtisans qui lui faisaient croire qu’il tenait le bon bout n’étaient en fait que des hommes de paille.

La preuve, ils n’ont pu rien faire pour empêcher le Bureau exécutif d’avoir la main lourde. Saisie par les soins du 2e vice-président pour statuer sur la décision de suspension qui frappait ce dernier, la Commission nationale de conciliation et d’arbitrage du parti n’a rien trouvé que d’enfoncer le clou.

Dans un rapport transmis au BE, il ressort que ladite commission a eu recours au vote pour donner une suite à la requête de Oumar Ibrahima Touré. Ainsi, pour statuer, 23 membres étaient présents sur la trentaine que compte la Commission.

A la suite d’un vote à la régulière, il eut 21 voix pour la suspension, une voix contre et une abstention. Ce désaveu de la Commission nationale de conciliation et d’arbitrage vient ainsi rabattre le caquet à tous ceux qui de près ou de loin pensaient que la suspension qui frappait Oumar Ibrahima Touré était illégale. Or donc, à l’URD, la carotte et le bâton se manient bien. Le cas du ème vice-président en est une parfaite illustration.


Amadou Sangho

29 Octobre 2008