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Le fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) organise depuis le lundi 30 octobre un séminaire de formation de cinq jours à l’intention de ses coordinateurs. Cette formation qui est organisée en collaboration avec PAFP/Swisscontact et GIP international du département français de l’emploi, concerne 20 cadres.

La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Badra Macalou, conseiller technique au département de l’emploi et de la formation professionnelle, représentant Mme la ministre. Il avait, pour la circonstance, à ses côtés Richard Garrigues de GIP international un des formateurs, Tania Haïdara chef du programme d’appui à la formation professionnelle et artisanale, et le directeur général du FAFPA Danzié Mallé.

Ce séminaire qui concerne une vingtaine d’agents du FAFPA a pour objet, la mise en œuvre du programme de coopération 2006 entre le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle et GIP international du ministère français chargé de l’emploi.

L’objectif recherché à travers cette session de formation qui prendra fin demain vendredi, est d’appréhender les concepts et les enjeux du suivi-évaluation, connaître les techniques de type évaluation, élaborer des instruments de collecte des données et des méthodes de recherche de la représentation des résultats, et d’effectuer des analyses quantitatives.

Le représentant du ministre de l’emploi, dans son discours d’ouverture, a souligné que la présente formation vise à corriger une des grandes faiblesses des dispositifs de formation professionnelle, à savoir l’absence de suivi et d’évaluation des actions de formation.

Le directeur général du FAFPA s’est réjoui de la présente formation. Car, à l’en croire, «le suivi-évaluation des activités de développement donne aux pouvoirs publics, aux gestionnaires du développement et à la société civile de meilleurs moyens de tirer des leçons de l’expérience, d’améliorer la prestation des services, de planifier et d’affecter les ressources».

Le directeur du FAFPA a aussi révélé que la formation fait partie des priorités de son agence. Pour preuve, de 1997 à 2005, le FAFPA a injecté plus de 4 milliards dans la formation, que ce soit dans le secteur moderne, non structuré ou le monde rural.

Kassoum Théra

02 novembre 2006.