Les documents ont été paraphés côté malien par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale Moctar Ouane, et côté PAM par Pablo Recalde représentant de l’institution onusienne au Mali.
Le PAM, a octroyé cette contribution au Mali, confronté aux conséquences de la crise ivoirienne et de l’invasion acridienne.
Deux programmes d’une durée d’un an, bénéficieront de cet argent: L’assistance aux populations affectées par l’invasion acridienne et la sécheresse » (sigle anglais PRRO) et la » Réponse à la crise en Côte d’Ivoire et ses répercussions dans la région « , (le Mali, le Ghana, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire), EMOP en anglais.
Le premier programme, destiné au renforcement des moyens de subsistance des populations rapatriées, déplacées ou en transit dans notre pays du fait de la crise que connaît la Côte d’Ivoire, tels les réfugiés et les personnes en transit dans les camps notamment de Faragouaran et de Loulouni, cible les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti, et concernera plus de 61.000 personnes.
Avec le second programme (EMOP), une assistance immédiate sera apportée aux populations les plus touchées par l’invasion acridienne. Avec ce second programme, le renforcement du potentiel productif dans les zones touchées et éviter les ruptures de stocks et l’exode des jeunes, sont recherchés. Toutes les régions du pays sont concernées par EMOP, et il touchera plus de 444.000 personnes.
Ces programmes viennent s’ajouter aux autres domaines dans lesquels le PAM intervient dans notre pays, à travers un programme de coopération totalisant plus de 15,5 milliards de Fcfa et couvrant la période 2003-2007, selon Mr Pablo Recalde; et grâce à cette aide, ménages démunis, prendront en main leur propre développement et pourront faire face aux sécheresses ou toute autre calamité naturelle.
C’est suite à une requête du gouvernement malien, que le PAM a réagit, en marquant ainsi sa volonté de fournir l’aide d’urgence sollicitée, a affirmé le ministre Ouane.
21 Mars 2005