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Composés d’une soixantaine de délégations conduites par des chefs d’Etat ou de gouvernement et de nombreux journalistes, ces visiteurs étrangers, au cours de leur séjours dans notre capitale, seront logés dans les hôtels ou autres centres d’hébergement comme le village CAN de sotuba, Bamako-Technopole, les villas de la SCIG et de <>. Cela est une opportunité d’affaires pour les hôteliers et les chefs de centres d’hébergement.

Faut-il rappeler que la plupart de ces centres ont été construits à l’occasion de la CAN 2002 (Coupe d’Afrique des nations), mais n’ont pas été rentabilisés jusque là. On avait même commencé à vendre des villas.

Avec l’arrivée de ces délégations dans la capitale, les hôteliers et les promoteurs de ces établissements feront de bonnes affaires, puisque la plupart de ces villas seront occupées.

L’organisation au Mali du sommet Afrique-France est une occasion de soulager les promoteurs des centres d’hébergement qui se sont endettés lors de la CAN 2002 pour construire des villas.

Aussi, de petits hôtels qui recevaient rarement des clients, peuvent se frotter les mains puisqu’ils auront tous de la clientèle pendant le sommet.

En plus des hôteliers et des promoteurs des centres d’hébergement, les maraîchers, les pêcheurs et les éléveurs peuvent aussi espérer sur quelques jours de bonheur, puisque les hôtels auront besoin de beaucoup plus de légumes, fruits, poissons et viandes. Les agences de voyages et compagnies de transport peuvent être également sollicitées pour faire la navette entre le site du sommet et les centres d’hébergement.

Faut-il souligner ce que peut apporter ce sommet aux agences de communication pour leurs prestations de services ?

Aussi, l’artisanat malien sera à l’honneur, puisqu’à la fin du sommet, les participants feront probablement un tour dans les marchés pour l’achat de cadeaux comme des sacs chaussures, ceintures en cuir, tissus bogolan, perles, bijoux et sculptures.

Ainsi, avec ces quelques jours de sommet, c’est tout le secteur qui trouvera son compte.

Cependant, les acteurs du secteur privé doivent être raisonnables par rapport aux prix des produits même si nous sommes dans un système commercial libéral.

Dado CAMARA

22 juillet 2005