Du 1er au 4 décembre 2005, Bamako abritera le Sommet Afrique/France sur le thème « Jeunesse africaine : vitalité, créativité et aspirations ».
La rencontre rassemblera une soixantaine de délégations conduites pour la plupart par des chefs d’Etat ou de gouvernement.
Suivant les indications connues, 4000 à 6000 personnes (fonctionnaires, experts, journalistes, agents de sécurité, équipages) feront le déplacement de Bamako.
En rencontrant mardi après-midi hôteliers et restaurateurs, il s’agissait, pour le président du Comité d’organisation Tiébilé Dramé, accompagné du ministre du Tourisme, d’examiner les caractéristiques de l’hébergement, les contraintes à lever afin d’offrir les meilleures prestations pour le plus grand succès du Sommet.
Bamako compte 86 établissements pour 2508 chambres. C’est la seule ville qui dispose à ce jour de 9 hôtels de 3 à 5 étoiles, susceptibles de convenir au tourisme d’affaires et de congrès. Il s’agit de l’hôtel de l’Amitié (191 chambres), Kempinski (100 chambres), le Salam (118), le Grand hôtel (92), le Plazza (55), la Résidence Komé (125), l’hôtel Olympe (128), les hôtels Nord-Sud et Komoguel avec respectivement 58 et 23 chambres.
Promesses
Ces établissements réunis offrent une capacité d’accueil de 890 chambres de très bonne qualité. Elles ont été retenues pour héberger les plus hauts responsables des délégations.
Dans la pratique, il faut disposer d’un centre pour héberger plus de 3000 autres invités. Pour pallier cette insuffisance et pour des raisons de commodité, Bamako Center, en zone ACI-2000 a été retenu.
Il dispose de 34 villas (102 chambres). En plus, il a été identifié dans d’autres quartiers de Bamako 276 chambres pour conforter la capacité disponible.
A cela s’ajoute 227 chambres supplémentaires qui sont en cours de finition. A ce potentiel, il convient d’ajouter 1174 chambres offertes par les autres hôtels sélectionnés à Bamako.
Malgré tout, il restera un gap à combler de 200 chambres, chose qui sera comblée par la location d’immeubles à l’ACI.
Les préoccupations des hôteliers ont surtout porté sur l’amélioration de la qualité de l’accueil à l’aéroport de Bamako, mais aussi et surtout la nécessité de relever le niveau de l’anglais du personnel d’accueil.
Pour Tiebilé Dramé, « il est important que les Maliens sachent relever le défi de l’organisation de l’événement ».
Quant au président de la Fédération des hôteliers et restaurateurs du Mali, Mamadou Koly Coulibaly, il indiquera qu’il s’agit de vendre l’image du pays en faisant de bonnes affaires.
Le ministre Ndiaye Ba a souhaité la constitution d’une commission restreinte pour recenser les difficultés, les contraintes qui pèsent sur les hôteliers afin de dégager les solutions pour que le Sommet soit une réussite.
En prélude au Sommet, un forum de la jeunesse africaine aura lieu au mois de novembre en vue de débattre des attentes.
Amadou Sidibé
21 juillet 2005