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C’est pourquoi, les autorités chargées de l’organisation de ce sommet accordent une importance capitale aux services que le protocole va rendre à l’occasion de cette rencontre. D’où la nécessité de former et de perfectionner des cadres qui vont créer les conditions de la réussite de l’événement.

C’est dans cet esprit qu’une vingtaine de personnes suivent depuis hier, mardi 31 mai au Palais des Congrès une session de formation protocolaire dont les travaux prennent fin le vendredi 3 juin.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président du Comité National d’Organisation du Sommet, Tiébilé Dramé. Cette formation coïncide avec l’arrivée au Mali d’une importante délégation française composée d’une dizaine de personnalités et d’experts conduits par le Secrétaire Général du 23è Sommet Afrique-France, Pierre Hugues.

La formation sera assurée par Olivier Serot Almaeras, agent au protocole de France, Mathias Diarra, chef du protocole à l’Ambassade du Mali à Paris, l’Ambassadeur Djibrila Maïga, le Consul Général Mamadou Macalou, le Conseiller des Affaires Etrangères, Mme Fofana Marie Cissé.

L’organisation de cette formation protocolaire, comme dira Tiébilé Dramé, montre la détermination des autorités maliennes et françaises à organiser dans de meilleures conditions le prochain sommet.

Ce fut l’occasion pour le Président du comité d’organisation d’exprimer la profonde gratitude des autorités du Mali au Gouvernement français et à ses collaborateurs.

« Nous comptons beaucoup pour vous sur cette formation. C’est une première mais ce ne sera pas la dernière puisque d’autres formations auront lieu. Et nous espérons qu’à l’issue de la formation que vous allez remplir les conditions nécessaires pour permettre au Mali de relever le défi de la réussite de cet événement «  a déclaré Tiébilé Dramé.

Pierre Hugues dira que « c’est avec beaucoup de plaisir que je retrouve le Mali. Avec Tiébilé Dramé, nous sommes satisfaits des six premiers mois de collaboration pour la préparation du sommet. Plusieurs missions ont déjà eu lieu à Bamako. Pour un sommet aussi important, il faut planifier toute une série de tâches. Cette question de protocole revêt une importance capitale dans l’organisation du sommet pour faire une réussite « .

Pour lui,  » le protocole, c’est lui qui fait que le sommet se déroule dans de meilleures conditions pour les Chefs d’Etat. Quand un protocole réussit sa mission, le Chef d’Etat trouve que le sommet a été une réussite parce qu’il avait été bien accueilli dans de meilleures conditions ».

Alou B HAIDARA

1er juin 2005