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L’or malien a dépassé le coton en terme d’apport au trésor public, mais les conditions d’exploitation sont décriées par certaines organisations de la société civile. Means-Mali consulting oeuvrant dans le domaine des Etudes d’impacts environnementaux et sociaux prouve le contraire.

Cette information a été donnée lors d’un point de presse lundi dernier à la Maison de la Presse. La rencontre a été conjointement organisée par Means-Mali, la Direction nationale de la Géologie et des Mines, et la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et Nuisances.


Le directeur général de MEANS-Mali

S’agissant de la question concernant la crédiblité des bureaux d’études d’impacts environnementaux et sociaux, le Directeur général Means-Mali consulting Abdrahamane Coulibaly a expliqué que les consulting effectués par des cabinets d’études sont objectives et sans partie pris. Concernant le rôle de son cabinet, il dira qu’il œuvre pour la préservation de l’environnement et des populations dans les différents projets et spécifiquement dans le secteur minier à travers la surveillance et le suivi-environnemental.

Les progrès des études d’impacts environnemental et social

Selon le représentant de la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et Nuisances, Famoussa Bagayoko, l’initiative de Means-Mali d’organiser des rencontres d’explication doit être poursuivie par d’autres bureaux d’études. M. Bagayoko poursuivra en indiquant que l’environnement constitue une priorité planétaire, en témoignent les différentes concertations qui se sont succédées depuis 1972.

Lors de ces rencontres en grande partie l’accent est mis sur le changement de comportement des populations dans leurs activités. En dehors de ce cadre international pour la réalisation d’un projet, le promoteur sollicite les services d’un bureau d’Etudes d’impacts environnementaux et sociaux, puisqu’après cette phase les résultats sont soumis aux experts de la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et Nuisances pour vérification si les règles environnementales sont respectées.

En cas de manquement à l’écoystème, il sera question de l’arrêt immédiat du projet. Si le promoteur 3 ans après acquisition de l’aval des experts ne réalise pas le projet, il doit automatiquement procéder à de nouvelles études impacts environnementaux.

A en croire également M. Bagayoko, les études d’impacts environnementaux ont connu beaucoup de progrès ces dernières années. Et le taux des entreprises qui sollicitent les études d’impacts environnementaux et sociaux s’élève à 40%.

Les mines respectent l’environnement

De nombreuses organisations non gouvernementales estiment que les sociétés minières se respectent pas les clauses du contrat d’exploitation. Le représentant de la DNACPN a souligné que les sociétés minières opérant sur le sol malien font de leur mieux pour la préservation de l’écoystème.

Néanmoins, il a précisé que toute activité humaine présente des risques, les risques engendrés par l’exploitation minière peuvent être maîtrisés. Le représentant de la Direction Nationale de la Géologie et des Mines Abou Guissé, en répondant à une question relative à l’augmentation de la part du Mali qui est de 20%, fera savoir qu’ils sont en négociations pour passer de 20 à 30 ou 35%.

Mamoutou DIALLO (Stagiaire)

28 Août 2008