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En organisant hier, à l’hôtel Salam, une journée d’information, il s’agissait pour les diplomates tunisiens Farhat Cheour, ambassadeur de Tunisie, M. Silahedine secrétaire d’Etat chargé des affaires maghrébines, arabe et africaine, du président de l’Académie des langues africaines, Adama Samassekou et de la coordinatrice régionale de l’Afrique de l’Ouest du Réseau de la société civile africaine pour la société de l’information, Mme Nadia B. Camara, de faire le point sur la préparation du sommet de Tunis.

Pour les diplomates tunisiens, leur pays est prêt pour le sommet sur les plans : infrastructure, logistique, hébergement etc. Aux dires de M.Silahedine, son pays est fier d’accueillir cette seconde phase du SMSI.

Pour lui, l’étape tunisienne permettra de mettre en place une plate- forme solide à même de faire des technologies un outil de promotion dans les pays les moins développés pour faire face à leurs besoins.

Pour sa part, le président de l’Académie des langues Africaines a mis l’accent sur les résultats du précédent sommet tenu à Genève, les contributions et visions malienne et africaine.

Le ministre de la communication et des nouvelles technologies, Gaoussou Drabo, qui a présidé la cérémonie, a souligné l’importance que le Mali accorde au sommet de Tunis puisque ayant «été fortement présent dans toutes les étapes» à travers conférence régionale, sommet sur les positions du groupe africain, processus préparatoire de la phase de Genève… a encore ajouté M. Drabo.

« Il est cependant indispensable pour la qualité de participation malienne que les enjeux du SMSI soient perçus par tous nos citoyens » a indiqué le ministre avant de se réjouir que certains problèmes tels l’inclusion des jeunes et du genre, le financement, la gouvernance de l’Internet, l’accès, le partage des ressources et services de l‘Internet aient tété pris en compte par les Tunisiens et leurs partenaires de Youth an ICT Mali.

Denis Koné

13 septembre 2005.