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Les assaillants, sachant certainement que les renforts militaires étaient en route, avaient abandonné ces camps dans la soirée de mardi en emportant une quantité indéterminée d’armes et de munitions.

Selon nos informations, ils se sont repliés sur une ancienne base de la rébellion dans le Tegharhar, entre Aguelhoc et Tessalit.

Le bilan de la journée de mardi se limite, selon des informations en provenance de la Direction des informations et des relations publiques des armées (DIRPA), à un mort et quatre blessés.

La DIRPA a confirmé que “les assaillants ont emporté avec eux des armes et des munitions“. Pour le reste, le colonel Abdoulaye Coulibaly, directeur de ce service, reste prudent : “nous attendons le rapport de la région militaire de Gao dont dépend Kidal“.

Les habitants de la ville ont été rassurés par l’arrivée mercredi après-midi, des troupes dépêchées en renfort. Les deux radios FM ont repris leurs émissions, répercutant notamment le message du gouverneur de Région appelant la population à renouer avec la sérénité. Les stations ont aussi confirmé au public, l’instauration dans la ville d’un couvre-feu de 18h30 à 6h.

Des commandos parachutistes ont été envoyés à Ansongo “pour sécuriser la base des entreprises chargées de la construction de la route Gao-Ansongo-Labbezanga“, selon notre correspondant sur place.

A Menaka, un comité de crise, mis en place mercredi, s’attelait à apaiser la population, selon notre correspondant local. Le calme inquiet qui régnait dans cette ville était perturbé de temps en temps par de fausses alertes.

Un des véhicules enlevés par les déserteurs du régiment de la ville a été retrouvé par les éléments de la garde nationale, sans autres précisions.

En début d’après-midi, mercredi, les commerces ont commencé à rouvrir.


G. A. DICKO
avec S. HAÏDARA (AMAP -Ansongo)
et Y. SOTBAR (AMAP- Menaka)

L’Essor du 26 mai 2006.