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Les chutes de Gouina :
Situées à 80 km au sud-est de Kayes. Là, le fleuve, large d’environ 500 m, tombe en éventail d’une hauteur de 16 m. Le débit peut passer de 12 à 13m /s en saison sèche, à 2430m /s en saison des pluies.
Les chutes de Paparah :
Situées A 15 km de Kayes et à 500m du village de Kobacala. La rivière tombe d’une hauteur de 20 à 25 m le long de la falaise déchiquetée dans une cuvette dont les bords sont embellis par des palmiers, et le paysage montagneux environnant font de ce site un des endroits les plus attrayants des environs de Kayes.
Les rapides de Félou :
Ils sont proches de Kayes où l’on peut admirer les rochers en forme de marmites de géants, caractéristiques de l’érosion fluviale dans le grès et à cet endroit, le fleuve est large de 2 km. Ces énormes cuvettes polies par les eaux sont censées servir d’abris aux génies du Khasso
Le lac Magui :
Il est situé à 70 km au nord-est de Kayes, et est entouré d’une belle roneraie.
Le Tata d’El Hadj Omar à Koniakary :
Situé à 77 km à l’ouest de Kayes, il fut édifié par El Hadj Omar en 1855 et occupé par lui jusqu’en 1890. Il mesurait 115 x105 m et les murs n’avaient pas moins de 2 m à la base.
Le fort de Médine :
Il a été construit à 12 km de Kayes par Faidherbe en 1855, il soutint un siège de plusieurs mois (avril-juillet 1857) contre les troupes d’El hadj Omar. G’est à parti de Médine que la France poursuivra sa pénétration au Soudan. Le fort a servi pendant la seconde guerre mondiale, en 1940, à abriter une partie des réserves d’or de la Banque de France.
Bafoulabé:
C’est là que se forme le Sénégal par la jonction du Bafing et Bakoy.
Le fort de Badoumbé :
Situé à 2 km de la gare du même nom.
Il a été aussi le théâtre de sanglants combats entre les troupes françaises et celles de Bassirou Tall, fils de El Hadj Omar.
Nioro:
La ville aurait été fondée en 1680 par un captif de Diawambé du Beidari. Les itinéraires de plusieurs explorateurs passent par Nioro: Honghton au 18e siècle assassiné à Simby, Mongo Park au 18e siècle capturé par lkes Ouled M’Barek à Diarra au 19e siècle, Raffenel, Leng, Soleillet et Binger.
– Dans, royaume Diawara (16e-18e s.), fondé par Daman Guillé,
-Guémou, royaume des Coulibaly-Massassi (17e siècle), fondé par Baramangolo et Niangolo,
-Nioro, capitale provisoire d’El Hady Omar. Elle le fut successivement par les Massassi en 1847, les Toucouleurs en 1847, et les Français en 1891.
Nioro possède également d’autre centres d’intérêts :
– le tombeau de Daman Guillé à Bambaguedé.
– des inscriptions marocaines et des tombeaux à Diarra.
– la mosquée d’El Hadj Omar
Kita
Le massif de Kita :
« Kita Kourou » au nord-ouest » de la localité. Il culmine à 617 m et présente vers Kita de hautes falaises granitiques dominant la plaine de 260 m. Le plateau de 27 km2, restes de Monts Manding érodés par l’eau, est coupé de nombreuses crevasses. Il présente la particularité de conserver une végétation riche d’une flore ancienne : le téclea sudanica (quinquélibat de Kita ) recherché pour ses qualités diététiques ; le kolobo, arbre d’une espèce rare dont le nom scientifique est « cynometra glandulasa » et que les termites n’attaquent pas.
Certaines grottes conservent des inscriptions rupestres. Selon la légende, le Kita Kourou renfermerait un canari rempli d’or, auquel, on ne peut pas toucher.
Yélimané:
Le nom de cette ville signifie » retourne là-bas ». Au temps de l’occupation Massassi, une femme appelée Fatoumata avait l’habitude de laver son linge dans les eaux de Térékolé. Un jour, elle s’installa à cet endroit qui fut appelé Fatoumatabougou. Aux gens qui s’inquiétaient de savoir où elle était, on répondait » Yélimané » : elle est retournée là-bas.
Yélimané doit son existence à la création d’un poste militaire français au moment des luttes contre Ahmadou, roi de Ségou. Il est situé sur un éperon latéritique nu. Par contre, les environs sont très pittoresques, notamment la vallée de la Térékolé. Au Nord-ouest de Yélimané se trouve la mare de Toya. Elle est située à une quarantaine de Kilomètres et constitue un phénomène géologique remarquable. L’excavation au fond de laquelle se trouve la mare est pleine de grottes curieusement sculptées par la nature. La mare est remplie de crocodiles et selon la légende, elle renfermerait une pirogue en or.
Kéniéba
Si la zone est généralement difficile d’accès, elle présente de très beaux sites montagneux : montagne du Foutago qui culmine à 650 m, imposante falaise de Tambaoura qui prend en écharpe le nord de la circonscription et domine Kéniéba. En plus des rives boisées de la Falémé et du Bafing, Faléa (altitude 600 m), est un des endroits les plus frais de la région.
Kéniéba est une excellente région de chasse, où, le gibier est très abondant en dehors des pistes fréquentés. Cependant, à cause du relief du terrain, la poursuite s’avère pénible.
Les principaux attraits sont constitués par le folklore, notamment les danses de marionnettes à Tiorkéla, Dima-Marka et surtout Kénenkou dont le » Do » sacré ne se produit que tous les quarante ans.
Kolokani
Les puits de Mpéla:
A Mpéla, 20 km au Nord-Ouest de Kolokani, il y a une chaîne de plateaux dont les sommets sont parsemés de puits très nombreux, cylindriques, avec des marchepieds dans la paroi. Il semble que les princes de l’empire de Ghana venaient autrefois à cet endroit chercher de l’or ou du fer.
Gouméné-Guirka:
A Gouméné, nom loin de Kolokani, on trouve deux petites collines artificielles qui représentent les tombes d’un ancien chef du Bélédougou, Gouméné-Guirka et sa favorite. Le lieu rapelle le combat sanglant que les Bambaras de Ségou ont livré au chef Gouméné-Guirka qui fut tué avec sa favorite. Sur les corps, on avait amassé tant de pierres que l’on serait arrivé à faire deux collines de cailloux. Dans une plaine à côté, il y a de nombreux mamelons qui représentent les tombeaux des plus braves soldats.
La Mosquée de Gouakoulou:
De forme pyramidale, elle est un vestige du passage d’un marabout de Djenné, d’origine Arma (Touré), dans cette région animiste. Elle est l’objet d’une vénération de la part des populations environnantes et des descendants Touré. Le crépissage a lieu tous les 7 ans et donne lieu à des festivités. Cependant, seuls les Touré crépissent le monument qui semble renfermer les effets et le corps de leur ancêtre.
Mercoya:
village situé à 15 km de Didiéni, a situé en son centre une case, un pilier de bois, objet d’une grande vénération, sur lequel se serait appuyé El Hadj Omar près du village.
La Tombe de Diossé Traoré:
Plus connu sous le nom de Koumi-Diossé, Diossé Traoré est un héros du Bélédougou, qui s’est illustré contre les envahisseurs. Lors de la bataille de « Kodialan » en février 1915, à 6 km de Nossombougou, les 3 fils de Diossé qui étaient à la tête des phalanges de l’armée trouvèrent la mort. Koumi résista longtemps aux assauts des conquérants. Lorsque la défaite fut évidente, Diossé et ses chefs militaires se donnèrent la mort dans un vestibule le 15 avril 1915, en mettant le feu aux poudrières.
Difara
A Difara, près de Kolokani, au Sud-Est, on y trouve une caverne, abri de milliers d’abeilles sacrées qui, d’après la croyance populaire, seraient les mères de toutes les abeilles du Bélédougou. Chaque fois qu’une catastrophe est prévue, chaque fois qu’on souhaite une pluie abondante et de bonnes récoltes, chaque fois qu’on veut voir les ruches remplies de miel, les notables font des offrandes à ces abeilles.
Eaux du lac de Ouegna
Il existe une région très giboyeuse autour du lac de Ouegna. Les eaux du lac abritent des crocodiles et sont très poissonneuses. Chaque année, les villageois organisent une grande pêche collective qui rassemble des centaines de pêcheurs.
Le parc national du Baoulé
Le parc national du Baoulé (250 000 ha) et ses réserves adjacentes (Fina et Kougossoumbougou) qui bordent ce cercle, est la plus grande zone de protection de la flore et de faune. Très giboyeux, il y a quelques années, il a énormément souffert du braconnage et de la sécheresse. Un important programme de réhabilitation est en cours.
Dioila:
N’Céréké Kolon (puits des diables):
Ces puits existent sur toutes les hauteurs qui entourent la ville de Dioila. Certains sont carrés et d’autres circulaires. Au fond de ces puits, on observe des systèmes de galeries orientées dans le sens Ouest-Est. La date, même approximative du creusement de ces puits n’est pas connue. Les vallées du Baoulé et Bafing sont très pittoresques.
Kangaba:
Capitale du Mandé est célèbre par son « blon » : Kamablon et Kaabablon. Le Kamablon est une case traditionnelle dont le contenu demeure totalement mystérieux. La réfection de son toit se fait tous les 7 ans, est l’occasion d’une cérémonie particulière qui n’est ouverte qu’aux seuls Keita de pure souche. Le rite est célébré par des griots Diabaté de Kéla (à 6 km au sud de Kangaba), seuls dépositaires de l’époque Manding. Les deux plus purs, une griotte et un griot qui n’avaient jamais connu que la couche de leur conjoint respectif, s’approchent de la case sacrée et, par la seule force de formules magiques, font se soulever la toiture qui vient ensuite se poser sur les parois internes du sanctuaire avant la pose du toit. Le public regarde de loin, se joignant aux incantations, mais sans jamais pénétrer sur l’aire interdite. Au moment opportun, le toit de paille soulevé par la magie du verbe quitte le sol et s’emboîte au-dessus des murs.
Kouroukan-Fouga:
A l’entrée nord du village, se trouve une clairière au milieu des hautes herbes et des manguiers où depuis 7 siècles plus rien n’a poussé. C’est sur cette place qu’en 1235, tous les rois et chefs guerriers Mandenka scellèrent un pacte, par lequel, ils fédéraient leurs royaumes pour former l’Empire du Mali, placés sous l’autorité de Sounjata, élu par les Mansa. Cette place servit aussi de cadre au serment d’amitié qui devait unir en 1882, l’Almamy Samory Touré à Mainamba Keita, chef des familles Keita de Kangaba.
Grottes de Kourounkorokallé:
Elles sont situées à 37 km de Bamako sur la route de Siby. Dans ces grottes d’un grand intéret archéologique, ont été découverts de nombreux objets mésolithiques et néolithiques. De l’époque mésolithique, on, a trouvé en majorité des objets de l’industrie microlithique en quartz. Outre les instruments en pierre de cette époque, se trouvaient des objets en os humain, en os d’animaux et en coquillage : harpons, couteaux, aiguilles, objets décoratifs, etc. La présence d’une dent de cheval tendrait à prouver qu’à cette époque, ces animaux ont vécu dans la région.
Bougoula:
Bougoula est situé à 6 km de Sikasso. Il a été créé par Mansa Daoula qui en fit sa capitale. Il y avait édifié 9 petites huttes, où, il passait la saison des pluies. De ces 9 huttes, il n’en reste que 3. Dans la première, le roi recevait ses sujets et ses hôtes, la deuxième servait d’appartement privé, où, Mansa Daoula fut « préparé » avant l’inhumation, et la troisième renferme les armers du souverain, comme, la lance aux lames empoisonnées et des haches de guerre.
Mamelon sacré:
Il est le refuge d’un boa, génie protecteur de Sikasso. Sur ce mamelon, Tiéba avait fait édifier un bâtiment à étages pour y recevoir, mais surtout pour surveiller la région. Ce bâtiment a été aujourd’hui démoli et remplacé par une piste de danse.
Le Tata:
Fortification érigée par Tiéba vers 1880 pour décourager les assauts des assaillants, le Tata extérieur mesurait 9 km. Seules en subsistent les fondations, énormes masses de latérite et pierre, large à leur base d’environ 6 m. le mur était protégé à l’extérieur par des profondes tranchées et comportait à l’intérieur un chemin de ronde placé à une hauteur de 4 m. Cinq portes le fermaient : une au nord, deux à l’ouest et une au sud. A l’intérieur de cette première enceinte, s’en élevait une seconde qui isolait les quartiers des officiers et des marchands. Chaque chef d’armée y avait fait édifier ses propres maisons fortifiées autour d’un troisième et dernier Tata qui encerclait la demeure royale : le Dionfooutou. Ainsi protégé, Sikasso a résisté à la plupart des assiégeants, notamment à l’Almamy Samory qui, pendant quinze mois, tenta de réduire la ville à la famine.
Les grottes de Missirikoro:
Situées à 11 km de Sikasso. Selon la légende, la falaise résulte d’un différend entre 2 villages sur la propriété d’une terre. Chacun d’eux aurait formulé un vœu, sa transformation, soit en mare, soit en falaise suivant que l’un ou l’autre ait raison. La falaise, fut ainsi dressée, avec en son sein, cette sorte de mosquée, dans laquelle, le voyageur pouvait toujours trouver à manger, jusqu’au jour où un malin détruisit le mythe.
Les poissons sacrés de Kébéni:
Dans une petite mare située dans la colline (Fakokoulou) qui surplombe le village de Kébéni, on trouve des poissons sacrés (type polio) liés à l’histoire de ce village. Autrefois, ces poissons étaient l’objet d’un sacrifice rituel qui tend de plus en plus à disparaître. Jadis, des personnes se rendaient à cette mare pour formuler des vœux. S’ils devaient être exaucés, les poissons mangeaient la nourriture qui leur était jetée, dans le cas contraire, ils ne manifestaient aucun intérêt.
Bougouni:
Ce sont des caveaux des civilisations préhistoriques qu’on rencontre dans les environs de Dogo et de Diban, en progression vers le Baoulé jusqu’ à la frontière Guinéenne.
Fêtes des diables à Diban:
C’est une fête qui avait lieu tous les 7 ans, pour commémorer les manes des ancetres et sécuriser les exploitations. Elle avait lieu au début de l’hivernage. Pendant les manifestations, les non initiés se terrent dans leurs cases, terrifiés par le bruit des sabots de chevaux invisibles et de cris divers. Diban réalisait différentes manifestations rituelles qui étaient l’occasion de rassembler les enfants du pays, de célébrer des mariages et de transmettre les traditions.
Ces Manifestations sont connues sous le nom de « Duguson » :
– Jéléfura est la première manifestation liée à des traditions initiatiques de type Komo. Elle a lieu en période sèche (mars).
– Komofura a lieu le samedi suivant la célébration de Jéléfura. C’est une sorte de conseil des anciens, un cercle très fermé.
– Duguson a lieu une semaine après le Komofura. C’était la principale manifestation à l’occasion de laquelle tous les ressortissants du Bana se retrouvaient à Diban. Actuellement, quelques anciens, demeurés animistes, perpétuent cette tradition.
Koutiala:
Sounkolo:
Situé à 11 km de Zangasso. Les caïmans sacrés qu’on rencontre, tant dans le village que dans la mare, vivent en bonne entente avec les villageois. Selon la tradition, lorsqu’un de ces caïmans est abattu et mangé dans le village et qu’un seul de ses os, le plus petit soit-il, reste, l’eau de pluie ou du puits se raréfie.
Nangayawa:
A 15 km de Koutiala, se trouve une mare, près du lieu dit Koungodjan, connu sous le nom de Nangayawa, en Minanka ou la « mare aux supplices ». Cette mare ne tarit jamais, même pendant les grandes périodes de sécheresse. On ne met pas le pied, on ne se lave pas, on ne pêche pas dans le Nangayawa, sous peine de disparaître immédiatement. Autrefois, les malfaiteurs pris dans le village étaient jetés dans le Nangayawa, pour les disparaître définitivement.
Mpewo (le serpent de Mpé):
Se trouve à Mpessoba ou Mpekan, en Minianka le village de Mpé, du nom de son fondateur. Mpé, en voulant installer sa hutte, devait couper certains arbres pour se faire de la place. Ce faisant, il mit à nu un serpent totalement inoffensif. Il décida alors de s’installer à côté de lui et, lui construisit également une case qui existe toujours mais légèrement agrandie. De ce jour, ce Mpéwo est lié aux traditions de la famille Coulibaly, qui habite au quartier du nom de Ntio, fondateur du quartier. Le Mpéwo ressemble au boa mais en plus petit. Il n’attaque jamais les personnes et ne se déplace jamais de jour. Il peut cependant être aperçu, lorsque le jour le surprend dans une concession. Alors, les occupants le mettent à l’abri et le montrent aux visiteurs. S’il lui arrive de se montrer autrement de jour, c’est pour annoncer un malheur. Quand on le voit dans les bois en travers de la toiture, le ventre tourné vers le sol, il annonce la mort du locataire. Toutefois, quand on le voit dans les marchandises d’un commerçant, c’est un signe de prospérité. Le Mpéwo rend des visites aux membres de la famille Coulibaly lors de grands événements : mariage, décès, naissance. Il rend visite également à l’hôte de marque, comme le chef d’arrondissement qui vient résider à Mpéssoba
La tombe de Biton Coulibaly à Ségoukoro:
Biton Coulibaly (1712-1755) est le fondateur du royaume Bamanan de Ségou. Après avoir soumis les Soninké de Kirango et conquis la capitale des Masassi, il créa un grand empire qui allait du Haut-Niger à la région de Djenné.
Diofrogo:
A quelques Kilomètres de Ségou se trouve le village natal de Monson Diarra qui a battu les Mossis et a confirmé l’autorité du roi de Ségou sur Tombouctou et le pays Dogon.
La cité de Ségou:
Chef-lieu de la 4e région économique du Mali, Ségou est le siège de l’Office du Niger qui a pour mission de mettre en valeur les vastes terres, par l’aménagement de centaines de milliers d’hectares, pour la culture du riz, du coton et de la canne à sucre. Cette ville se caractérise notamment par son architecture coloniale, inspirée du style soudanais
San:
San, ville carrefour, elle présente très peu d’intérêt touristique. Son principal attrait est la pêche traditionnelle « Sanguémo » qui se déroule chaque année pendant la saison sèche.
Sienso
Une stèle portant le nom de René Caillé témoigne de son passage à San.
La ville est construite au milieu des eaux du Niger et du Bani, d’où le nom de « Venise du Mali ». Mopti donne l’exemple d’une de ces rares cités, où, il a fallu construire le sol même de la ville avant de bâtir les maisons. Ici, tout porte la marque de cette ancienne coexistence de l’eau et de l’activité humaine.
–La Mosquée: construite dans le style de celle de Djenné, se reflète dans l’eau dormante du « Pagé » envahi par les nénuphars.
–Le marché: qui se tient sur l’eau et autour de l’eau, sur toute la longueur des quais bâtis autour du port artificiel. Il est creusé dans une des berges du Bani, la berge de Mopti.
–L’artisanat: couvertures de laine aux motifs géométriques, bracelets de pierre, de bronze, colliers d’ambres, poteries…
–Le port: toujours animé, soit par les bateaux de la Compagnie malienne de Navigation qui assure un service régulier entre Koulikoro et Gao pendant la période de crue, soit par des pirogues de pêcheurs Bozo qui viennent apporter des ballots de poisson séchés ou fumés, ou assurer le transport des passagers qui se rendent de marché en marché.
–Hamdallaye: capitale de l’empire Peuhl du Macina, est en cours de réhabilitation.
Bandiagara:
Sangha, peintures rupestres :
De tout temps, lors des circoncisions collectives, tous les villageois se rassemblent dans la grotte afin de régénérer la culture Dogo. A chaque cérémonie, les peintures rupestres couvrant le roc sont repeintes. Ainsi, de génération, les traditions se perpétuent et la science des ancêtres se transmet aux initiés qui savent déchiffrer le sens des dessins : origine de l’homme, avenir de l’univers, combat des génies, principes contradictoires qui régissent la vie de tous les jours
Déguimbéré :
C’est dans les grottes de Déguimbéré qu’El Hadj Omar a disparu en 1864. Le palais des successeurs d’El Hadj Omar est pratiquement en ruines. Cependant, il contient toujours les reliques d’El Hadj Omar, comme son épée et ses objets personnels, auprès desquelles de nombreux fidèles viennent de toute l’Afrique de l’Ouest pour se recueillir et prier.
Sangha:
Sangha constitue en fait, un ensemble de 10 quartiers ayant chacun un nom. La localité est établie au sommet de la falaise. C’est actuellement le chef-lieu de l’arrondissement.
Banani:
Banani se trouve à 200 m plus bas que Sangha. C’est un village qui figurait jusqu’en 1984, sur le billet de 1 000 francs maliens.
Moins connus que Sangha. Banani, lreli, et d’autres villages s’égrènent à l’ouest des falaises, au-delà de Kendié. A partir de ce village, il n’y a plus de pistes mais seulement des escaliers naturels gravissant jusqu’à Borko. En fait, c’est tout le pays Dogon qui fascine le visiteur avec ses villages refuges confondus avec la falaise, sa cosmogonie, son univers …
Douentza:
Le Gourma:
Le Gourma et ses nombreux lacs, comme Nianga, Korarou-Aougoungou, attirent de nombreux gibiers ainsi qu’un troupeau d’éléphants sahéliens, les seuls spécimens que l’on rencontre dans cette partie d’Afrique.
Aussi, en vue de protéger cette faune, il est prévu la création d’un Parc National du Gourma.
Le mont Hombori:
Point culminant du Mali à 1.155 m, le Mont Hombori, est bien plus qu’une simple masse de grès à la présence quelconque dans un paysage uniforme de sable et d’épineux. Il est surtout le point de déséquilibre au milieu de la désolation d’une steppe immense, séparant le cœur du Mali du Sahara. Cette rupture qui fascine la plupart des visiteurs, rappelle les beaux paysages de l’Ouest américain. C’est dans ce bloc de grès que les tempêtes ont sculpté un paysage à l’aspect de ruines, taillé des monuments dans la Gandamia, chaîne de montagnes qui s’élève depuis Douentza jusqu’à Hombori, comme la main de Fatma, aiguille rocheuse en forme de main dressée vers le ciel.
Djenné:
Situé au cœur de delta central du Niger, la ville de Djénné apparaît comme un véritable île émergeant des hautes eaux du fleuve pendant la période de crue, donnant l’impression d’une forteresse implantée au milieu de l’eau. On l’appelle également la « Jumelle de Tombouctou ».
La Mosquée
Elle a été construite en 1907 sur l’emplacement de la mosquée des premiers âges qui fut détruite plusieurs fois déjà. Les quatre minarets de la mosquée sont orientés en direction des quatre points cardinaux. Face au Grand Marché, la façade principale est constituée de 3 tours séparée l’une de l’autre par 5 colonnes en terre battue. 100 piliers réunis en voûtes parallèles comme l’arc brisé gothique, supportent la masse du toit plat. Cette imposante bâtisse hérissée de tours, demeure le symbole de l’architecture soudanaise qui a tant inspiré l’urbanisme de métropoles du Sahel. Le style architectural s’est maintenu dans tout le nord du Mali, notamment le long du Niger : Koulenzé, Konna, Korienzé, Kotoka étant les meilleurs exemples.
Djenné-Jenno, » La vieille Djenné »:
C’est l’emplacement de la première implantation de la ville. A Djenné-Jenno, mis en partie au jour de 1977 à 1981 par un couple d’archéologues américains, les Mac Intosh, le tertre révélant la totalité de la ville a une périphérie de 2 km. Aux plus profonds niveaux, des outils et des bracelets de fer prouvent que l’on se trouve probablement en présence de la plus ancienne civilisation africaine ayant connu et travaillé ce métal, tandis que les déchets découverts aux mêmes niveaux, parmi les vestiges imperceptibles d’habitation en paille, indiquent que la population se nourrissait de poissons, ce qui semble évident, mais également de riz, de lait, de viande de bœuf domestique, ce qui l’est moins. Des milliers de tessons de poterie révèlent, enfin, une très ancienne connaissance de cette technique, du fait que les produits à cuire et à conserver étaient nombreux.
Youwarou:
Lac Débo, véritable mer intérieure, long de 45 km et parsemé d’îlots dont certains sont rocheux.
Vieille cité caravanière et religieuse, Tombouctou conserve les vestiges de son passé avec ses Mosquée (Djingareiber, Sankoré, Sidi Yahiya), maison aux portes de bois sculptées et aux fenêtres ajourées. Créée en 1100 par les Touaregs, aucune ville du Mali n’a été autant disputée et célèbre. Elle connut successivement la domination manding (1325-1433), puis Songhoy (1433-1591), marocaine (1591-1780), à nouveau Songhoy(1780-1826), Peulh (1926-1863) Touareg (1863-1895), Française (1895-1960) et finalement malienne.
La cité devint rapidement célèbre par ses universités, notament celle de Sankoré Ahmed Baba, et par sa prospérité commerciale, point de rencontre de la pirogue et du chameau, c’est à dire, le mil, le riz, l’or, les esclaves du sud, le sel, et d’autres marchands d’Afrique du Nord d’Europe.
Avec ses ruelles tortueuses aux carrefours marqués de tombes de saints (333), ses ouvertures et aux fortes portes clouées, elle laisse une vague impression de mystère, d’où son qualificatif de » Tombouctou, la mystérieuse » ou de la « Cité des 333 Saints ».
Goundam:
Le lac Faguibine:
La région des lacs, Ti-faguibine, Télé, Horo.
Le lac Faguibine est l’un des plus importants de cette région avec ses 100 km de long sur 45 de large, il est renommé pour ses eaux claires, ses falaises qui accueillent des milliers d’oiseaux.
Niafunké:
Avec ses sites mégalithiques de Tondidarou à 15 km de Niafunké. Là, comme dans tout le delta du Niger, des tumulus prouvent que la région a été habitée de très longue date, bien avant la présence des musulmans, puisque ces tombes en forme de pyramide tronquées révélent un mode d’inhumation différent de celui que répandait l’islam.
Gao, est la capitale des Askia qui mèneront l’Empire Songhoy, qui a été fondé par Sonni Ali Ber (Ali le Grand) à son apogée.
Le tombeau des Askia:
Le tombeau des Askiaa été bati par Askia Mohamed en 1695. Il constitue le plus ancien monument existant de Gao. Sa tour de 3 étages, de forme vaguement trapézoïdale, évoque les relations entre le royaume de gao et la civilisation égyptienne. Le monument abrite les corps des imams qui s’y sont succédés.
La nécropole de Saneye:
La nécropole de Saneye, est située à 6 km de Gao. Cette nécropole contient de nombreuses stèles funéraires remontant jusqu’au 12e siècle. L’une d’elles, en marbre, a été gravée à Alméria en Espagne.
Bourem:
Vallée fossile du Tilemsi, lit d’un long fleuve qui arrosait la vaste plaine du Sahara préhistorique, toute cette région révèle des vestiges des premiers âges : minéraux ou végétaux fossiles, mais aussi des empreintes de l’Homme. C’est dans cette région qu’on a mis à jour des ossements humains dont un crâne, mêlés à des mollusques fossilisés et recouverts d’une terre argileuse. Cet homme d’Asselar, situé à environ 300 km de Gao, serait le contemporain de l’homme de Cromagnon.
L’Adrar des Iforas:
Dans les roches noires de ce massif, des gravures attestent que des millénaires avant l’ère chrétienne, des hommes y vivaient d’agriculture, de chasse et d’élevage. Ces gravures datent de 5000 à 6500 ans avant Jésus-Christ. Ces peintures ont préservé la trace d’un peuple d’éleveurs de bœufs à longues cornes, et de chasseurs à l’arc. Des archéologues arrivent également à distinguer parmi les colonnes de l’Adrar, des monuments pré-islamiques, la plupart du temps de forme phallique.
Kidal possède un artisanat très riche, essentiellement basé sur les armes : sabres à lame finement ciselée et au fourreau de cuir gravé de dessins géométriques, coutelas recourbés, bracelets de pierre noire au pourtour tranchant…
Place de la Liberté:
Monument aux morts (héros de l’armée noire). C’est un groupe en bronze de Moreau-Vauthier. Sur son socle, se trouve le médaillon d’Archinard, qui a donné l’ordre de sa construction.
La grotte préhistorique du Point G:
Elle se trouve sous l’hôpital du point G. L’entrée est largement ouverte, même si elle est, parfois encombrée par les éboulements de la couche supérieure. La paroi latérale est couverte sur 30 m de dessins d’animaux et de formes géométriques. Tous ces dessins étaient de couleur rouge et relativement bien conservés. On y reconnaissait la girafe, le lézard et des signes mystérieux composés de points entourés d’un cercle. Dans la grotte, on a découvert d’mportants outils préhistoriques : grattoirs, couteaux, meules, hachettes, fragments de bracelets en schiste, outils microlithiques.
Le parc zoologique de Bamako:
Il occupe un terrain extrêmement varié où différentes espèces animales peuvent etre présentées dans leur habitat naturel. Le parc se divise en 2 parties :
A gauche, le parc 1 qui accueille les animaux des régions humides. C’est une vaste partie arrosée par un ruisseau. On y rencontre les hyppotragues ou antilopes, chevaux guis harnachés, céphalopodes de Grim, céphalopodes à flancs roux, cobs, ourébis, etc…
A droite, l’allée centrale conduit au Parc 2 dont le terrain sec, aride et rocheux présente toutes les caractéristiques de la savane à épineux, dans laquelle, sont représentées les espèces du Sahel et du Sahara. C’est dans cette zone qu’on rencontre également les cages des animaux, comme les singes. En haut du parc, se trouve la zone des grands fauves : lions, panthères.
La vallée de l’Oyako (Woyéwayanko):
Elle est large de 1000 à 1500 m et est bordée à gauche de hautes falaises aux curieux éboulements uniformes. Dans cette vallée serpente l’Oyako, bordé d’une riche végétation de manguiers, palmiers, citronniers, anacardiers. La chute de l’Oyako se trouve dans un site sauvage, la rivière se précipite d’environ 15 m de haut dans un effondrement de rochers qui forme un paysage magnifique. Un vaste bassin s’est formé au pied de la chute, autour duquel croissent les palmiers. A l’entrée de la vallée, un piton rocheux isolé, en face des falaises domine cette vallée, formant un défilé qui servit de camp retranché à l’armée de Samory, commandée par Emé Ouréma en 1883. C’est là, qu’eurent lieu des affrontements très durs entre ses troupes et celles des français conduites par Borgnis Desbordes.
Les ateliers de Magnambougou:
Vers 4500 ans avant J.C., des hommes façonnaient habillement leurs premiers instruments en pierre et en os leur permettant de s’adonner à des activités rudimentaires, certes, mais qui préludaient déjà à la pêche et à l’agriculture. Sur un diamètre de plus d’un kilomètre, on trouva la quantité d’éclats de pierres et de déchets lithiques dont le nombre indiquait qu’ils avaient été utilisés pour la fabrication d’instruments à usage artisanal, d’où le nom d’Atelier préhistorique.