Partager

Le gouverneur Bocary Samassékou, qui s’adressait aux élus régionaux et aux chefs de services techniques, voulait attirer l’attention des responsables régionaux sur des mesures à prendre pour minimiser les conséquences écologiques, sécuritaires, sanitaires de cette ruée de populations de diverses nationalités sur ce site.

Aux dernières nouvelles, environ 40 000 personnes venant du Mali, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, sont à l’oeuvre sur une superficie de 300 hectares situés en territoire malien, à quelques encablures de la frontière ivoirienne.

Les autorités de Sikasso redoutent donc les conséquences de ce regroupement de population hétéroclites, qui risque d’accroître l’insécurité, les maladies dont le sida et le paludisme.

27 octobre 2005.