En l’espace de trois semaines en ce mois d’août, les démons de l’insécurité ont semé la terreur dans la ville à travers une série de cambriolages. Le plus récent a été perpétré contre le service de la perception à Darsalam.
Après avoir ligoté le gardien, des bandits ont fouillé de fond en comble les bureaux avant de s’emparer de la caisse qui contenait un million de F CFA et des pièces d’une valeur indéterminée.
Le gardien, qui a assisté impuissant à toute l’opération, n’a pas pu identifier les trois cambrioleurs encagoulés. Ces derniers, qui se sont évanouis dans la nature, seraient activement recherchés par la police locale.
Depuis le début de l’hivernage, la Capitale de Miniankala a le sommeil coupé à cause de la montée du banditisme.
Outre les services de l’Etat, les domiciles de paisibles citoyens sont constamment violés de jour comme de nuit par des bandits.
Il y a deux semaines sous une fine pluie, le domicile d’un responsable de l’Urtel a été cambriolé. Sa moto ainsi qu’une machine à faire du spaghetti ont été emportées. La police a également enregistré les plaintes de nombreux boutiquiers ayant reçu la visite des crapules.
L’année dernière, à la même période, on a assisté à la recrudescence du banditisme dans la Capitale de l’Or blanc avec une nouvelle race de voleurs. Ces derniers, qui opéraient nuitamment en véhicule, avaient pour cibles les grands magasins et boutiques.
Ils y pénétraient par le toit et chargeaient tranquillement leur véhicule Toyota de tous les objets de valeur avant de disparaître sans trace.
Cette situation interpelle nos autorités en charge de la sécurité qui devront tout mettre en œuvre pour assurer la quiétude des populations.
Sidiki Y. Dembélé
22 août 2005