La circulation dans la ville de Sikasso est devenue un casse-tête chinois pour les automobilistes. En dehors des travaux qui ont été réalisés sur le boulevard OUA et au rond-point de la mairie au gouvernorat, il faut désormais avoir en tête la carte géographique des trous sur les différentes chaussées de la Capitale du Kénédougou pour tenter de les éviter, ou plutôt de les choisir. Conséquence : des embouteillages monstres sont toujours visibles sur les grandes artères de la capitale tout au long de la journée.
Certaines entreprises ont gagné des marchés pour la construction et la réhabilitation de plusieurs avenues de la Capitale du Kénédougou. Pourtant, la situation sur le terrain est loin de s’améliorer.
Si certaines routes tentent de tenir le coup, les autres sont devenues pires qu’avant. Pendant que certaines routes sont en réhabilitation, celles où peuvent encore circuler les automobilistes sans trop de peine, se comptent jusque-là du bout des doigts. C’est ce qui explique, entre autres, des embouteillages sur les artères et les désagréments qui ont pour noms : poussière intense dans la ville et son corollaire de maladies pulmonaires et oculaires.
De la dégradation des routes
Au centre de la capitale, un trou gêne la circulation sur l’avenue OUA, non loin du feu tricolore ; et pourtant tous les mois y circulent les véhicules des plus hautes autorités de la région.
Les grandes artères qui mènent vers certains quartiers offrent également un spectacle désolant. Par endroits, les avenues sont devenues des dépotoirs. Une situation qui, apparemment, semble préoccuper les autorités communales qui ont du mal à sensibiliser les populations sur cet incivisme. Plusieurs autres quartiers ont des routes souffrant encore des dégradations dues aux dernières pluies.
Ainsi, la voirie urbaine de Sikasso, dans son ensemble est dans une situation qui demande des grands travaux sur l’ensemble de la ville d’abord pour le bien-être des populations et ensuite pour l’embellissement de la ville en vue du cinquantenaire de notre indépendance et de l’organisation de la Biennale artistique et culturelle 2010.
Le conseil communal que dirige le maire Mamadou Tangara est à pied d’œuvre pour combler les soucis et relever les défis, et plusieurs dispositions ont été prises dans ce sens ; il reste à les exécuter maintenant.
Tarification dans les transports
Augmentation unilatérale, le conseil communal pour pouvoir faire face aux charges financières des activités prévues en 2010 à Sikasso, a décidé que jusqu’en mars 2011, au niveau des guichets des compagnies de transports, chaque passager devra payer un ticket communal à 100 F CFA au départ de Sikasso, chaque véhicule à la sortie devra payer une taxe communale même les véhicules de service : 200 F CFA pour les légers et 500 F CFA pour les poids lourds.
De gros travaux sont en cours dans la ville dans les domaines des infrastructures routières, de l’assainissement, et l’embellissement de la ville. En attendant tout cela, les citoyens doivent s’acquitter de leurs devoirs vis-à-vis de la Commune.
B. Y. Cissé
(correspondant régional)
11 Février 2010.