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Les 13 syndicats nationaux affiliés à l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) s’étaient fixés rendez-vous mercredi à la Bourse du travail où s’est tenue une assemblée générale animée par le patron de la centrale syndicale, Siaka Diakité.

Deux points étaient à l’ordre du jour de l’AG ; à savoir : informer les bureaux exécutifs des syndicats nationaux de l’état des négociations avec le gouvernement et donner des informations relatives à la grève d’avertissement de 24 h, prévue pour le 19 septembre.

D’entrée de jeu, Siaka Diakité, dans tous ses états, a motivé le dépôt du préavis de grève par la faiblesse des résultats acquis lors de la grève de 2004. Constatant avec amertume l’échec des négociations autour de points de revendications, le secrétaire général de l’UNTM, s’en est pris au gouvernement, qu’il a qualifié « d’incapable et de peu crédible ».

Grève inéluctable

S’appuyant sur l’incapacité du gouvernement, Siaka Diakité a déclaré que celui-ci a été incapable de produire le bilan demandé par sa centrale sur toutes les privatisations. Pour lui, le gouvernement n’a fait que du dilatoire lors des négociations.

Face à l’insatisfaction des points de doléances, l’UNTM a estimé que plus rien ne s’oppose à la grève d’avertissement de 24 h du 19 septembre « qui sera suivie d’actions plus rigoureuses, si le gouvernement ne se manifeste pas ».

Siaka Diakité a indiqué qu’il tient à l’aboutissement de ses revendications comme à la prunelle de ses yeux.
Dans l’assiette des revendications formulées par l’UNTM, figurent la révision de la grille indiciaire, la baisse du prix des denrées de première nécessité, des tarifs d’eau, d’électricité et du téléphone, la correction des distorsions dans le statut général de la fonction publique, la régularisation de la situation des travailleurs compressés, etc.

Invités à la mobilisation, les 13 syndicats nationaux se sont dits déterminés à suivre la lettre et l’esprit du mot d’ordre de grève du lundi
19 septembre 2005.

Mohamed Daou

08 septembre 2005.