Le comite AEEM de la Faculté des lettres, des langues, arts et sciences humaines a décidé de combattre par tous les moyens la session unique, imposée selon elle à ses militants par le Doyen.
C’est pourquoi depuis le 27 novembre 2010, ce comité a organisé une marche pacifique allant de l’Ecole normale supérieure (ENSUP) à la primature et une assemblée générale.
Au cours de cette assemblée, les responsables de l’AEEM ont décrété une grève générale, qui par la suite, s’est transformée aujourd’hui en une grève illimitée. Conséquence : l’examen prévu au 13 novembre a été boycotté par les étudiants.
La plupart des étudiants, interrogés par nos soins, pensent que l’adoption de la session unique à la Flash ne leur arrange pas. Parce que pour être admis à une session unique, il faut valider les unités de valeurs (UV). C’est-à-dire avoir au minimum 10 de moyenne dans chaque unité de valeur (UV).
Les unités de valeurs sont des matières regroupées et divisées au nombre total de ces matières.
Dans les autres facultés, il suffit d’avoir au minimum 10 de moyenne pour passer à l’examen.
A la Flash, il n’y a pas de contrôle ou évaluation des étudiants avant la session comme c’est le cas dans les autres facultés.
Tous les étudiants sont d’accord pour l’adoption de l’examen, mais contre l’organisation de la session unique.
Si cette grève ne se termine pas tôt, l’année académique risque de ne pas être sauvée à la Flash.
Konimba DIARRA
22 Novembre 2010.