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Mme Odette Jankowitsh Prevo représentante de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) et nombreux autres invités étaient présents.

Organisé par le ministère des mines, de l’énergie et de l’eau, en collaboration avec l’agence malienne de radioprotection, ce séminaire a enregistré la participation de plusieurs experts de l’AIEA dont le Mali est membre depuis 1961.

Depuis de nombreuses années ; l’AIEA soutient les efforts nationaux en vue d’établir une infrastructure règlementaire dans le domaine de la radioprotection, de la sûreté ainsi que de la sécurité nucléaire qui correspond aux vrais besoins et aux aspirations des Etats, selon Mme Prevo.

L’AIEA appuie les états membres notamment les pays en voie de développement afin d’avoir un accès sans entraves aux bienfaits de la technologie nucléaire dans les domaines économique, social, médical, industriel, agricole, hydrologique.

Aussi, les différents programmes de l’AIEA sont basés sur les instruments internationaux, tels les traités et conventions, normes fondamentales de sûreté (BSS) et autres prescriptions, guides et codes élaborés par l’AIEA ou sous ses auspices.

L’organisation du présent séminaire va en ligne droite avec le plan de communication de son département en direction du public ainsi que de l’ensemble des partenaires pour cultiver le dialogue nécessaire au progrès commun dans le secteur, a affirmé le ministre Séméga.

Le Mali, dans ses programmes et projets d’énergie, ne dispose toujours pas de ressources fissiles significatives ni d’installations nucléaires proprement dites, a révélé le ministre Séméga et la non programmation de l’option nucléaire comme filière énergétique au Mali, procède d’abord et surtout du réalisme technique et économique, d’après lui.

Même dans un pays en développement, prendre en compte le fait nucléaire, s’avère nécessaire à cause de deux raisons fondamentales, d’après le ministre : la radioactivité existant dans la nature même en dehors des pratiques humaines, mérite quant à elle, d’être connue et tenue sous contrôle d’une part et les sciences et technologies nucléaires ont démontré qu’elle peuvent contribuer efficacement au développement et à la lutte contre la pauvreté d’autre part.

Pour le ministre, les dangers induits peuvent résulter tant de l’usage impropre des sources par des personnes négligentes, mal informés ou non compétentes, que par des actes délibérés posés par des personnes à des fins de criminalités économique ou politiques.

Mesures appropriées de sûreté et de sécurité sont nécessaires pour minimiser ces deux types de risques encourus.

Pouvoirs publics, fabricants ainsi qu’exploitants, bénéficiaires ou simples riverains permanents ou temporaires des sources de rayonnements ionisants, doivent s’impliquer dans l’instauration d’une culture de sûreté, mais c’est l’état en tout premier qui est responsable du respect des mesures de radioprotection, pour le ministre.

Mise en place d’un système juridique composé de lois et règlements ainsi qu’une autorité nationale de réglementation ayant des pouvoirs suffisants pour veiller au respect de ces lois et règlement ont été suggérés par le ministre de l’énergie.

Ainsi, deux ordonnances allant dans ce sens, ont été en juin 2002 adoptés, a indiqué le ministre.

11 Mars 2005