Comment adopter et mettre en œuvre des plans de développement à moyen et long termes incluant la couverture de l’ensemble du territoire, une saine gestion financière des ressources humaines de qualité, l’utilisation des NTIC, la mesure des audiences, les techniques d’archivage numérique, l’adoption d’une politique de sauvegarde et l’exploitation des archives sonores et télévisuelles, tels sont les objectifs du séminaire régional qui regroupe les directeurs des médias audiovisuels du Bénin, du Burkina Faso, du Cap Vert, de la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Togo et qui vient d’ouvrir ses portes à l’hôtel Nord Sud.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, Gaoussou Drabo.
Hervé Bourges, Président de l’Union Internationale de la Presse Francophone, a souligné que les médias sont au sein des sociétés contemporaines à la fois un miroir et une lentille déformante.
Ainsi, ils reflètent les émotions et les conceptions dominantes des populations. Avant d’indiquer que la télévision est passée en quarante ans du premier état au deuxième, après avoir été un instrument de transmission idéologique entre les mains des gouvernants.
Elle est considérée aujourd’hui comme un moyen de communication ouverte.
Pour Tidiane Dioh, responsable de programme médias à l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie, la rencontre de Bamako est la suite logique de l’action initiée à Ouagadougou.
Selon lui, le thème dont il est question est décisif pour l’avenir des médias audiovisuels.
Le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, Gaoussou Drabo, a déclaré que ce séminaire régional n’aborde pas de thèmes nouveaux. Mais qu’il se tient à un moment où certaines questions ont suffisamment mûri pour que s’élaborent des réponses.
Avant d’ajouter que le paysage de l’audiovisuel public de notre sous-région n’est pas uniforme. C’est pourquoi, il a invité les participants à faire avancer la réflexion et favoriser une incontournable évolution.
Durant trois jours de travaux, les participants discuteront des thèmes comme : comment moderniser les medias publics audiovisuels, comment s’adapter à la concurrence des télévisions privées nationales et des chaînes privées et publiques internationales, comment assumer la mission de service public dans un contexte de pluralisme politique, comment prendre en compte la société civile dans la programmation.
Ramata TEMBELY
02 août 2005