Le pétrole, dit-on, est devenu aujour’hui plus que jamais une ressource majeure suscitant de nombreuses questions et restant au centre de toutes les préoccupations. La journée d’information organisée intention des communicateurs vise d’une part à les familiariser avec les termes et le langage du secteur pétrolier et d’autre part à les informer sur la politique pétrolière au Mali. Dans son allocution d’ouverture, le directeur national de l’AUREP Mamadou Simpara dira que depuis sa découverte par le colonel Drack à Titusville en Pennsybvanie (USA) a toujours été un sujet de préoccupation de toutes les nations en vue de leur développement. Il a informé la presse que de cette matière, on tire d’innombrables produits et matériaux dont le monde moderne ne peut plus se passer, faute de retourner à l’âge de la pierre.
Abordant les enjeux économique, politique et stratégiques liés au pétrole, le directeur de l’AUREP dira qu’aucun pays ne peut se soustraire à la compréhension et même à la maîtrise de cet instrument de développement.
Pour mieux informer le plus largement possible le grand public sur les différentes composantes de l’industrie petrolière, ce secteur qui l’interesse mais dont il n’a pas l’opportunité d’appréhender, en langage accessible, les différents aspects a jugé nécessaire de former les journalistes.
Près de ces communicateurs ont pris part à ce séminaire marqué par trois exposés suivis de discussions sur les thèmes tels : les principales composantes de l’industrie du pétrole ; les aspects économiques et juridiues des activités pétrolières, la recherche petrolière : stratégie de relance, historique et situation courante.
Cette journée a permis aux commicateurs de faire la différence à travers les différents exposés entre recherche et découverte, découverte et exploitation, pétrole et essence etc…
Le premier exposant a entretenu la presse des principales étapes de l’industrie pétrolière que sont la prospection géologiqeu et observation de surface, la propection géophysique ou étend en profondeurs, le forage d’exploration, les estimations des reserves, le développement du gisement, le transport et le stockage, le fractinnement du pétrole brut, en produits tels que les gaz, l’essence, le kérosène, le gasoil, le fud oil, les huiles, les graisses, les paraffines, le bitume. Il a aussi parlé de la transformation des produits du raffinage en d’autres produits tels que les matières plastiques, les caoutchouc et fibres synthétiques, les engrais, les cosmétiques les médicaments, les proteines. Le conférencier a precisé que cette phase reste affectée d’un fort coéfficient d’incertitude.
Ceci rend pratiquement impossible l’évaluation précise de l’effort d’exploration qui sera payant. Des sommes importantes peuvent y être engagées sans garantie de retour sur investissement.
Le second conférencier Amadou Bah a exposé sur les aspects juridiques et économiques des activités pétrolières. Le directeur national de l’AUREP a parlé de la politique pétrolière du Mali depuis son indépendance en 1960 à 2004, de la recherche petrolière de 2004 à nos jours.
Les communicateurs ont à travers des questions pertinentes montré leur engouement pour tout ce qui a trait à la recherche pétrolière au Mali. Les conférenciers ont répondu aux questions des confrères.
Le directeur de l’AUREP s’est réjoui à la fin des travaux de l’intérêt dont les communicateurs ont fait montre. Il a souhaité qu’ils soient le relais pour mieux informer le grand public pour tout ce qui a trait au pétrole au Mali.
Tiémoko TRAORÉ
30 juin 2006