Le protocole d’accord, qui a été présenté, est un document comportant 10 articles et qui a comme signataires l’UNOMIN, la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines, de l’Agriculture et du Tourisme du Nigéria. La CCIM, l’Ambassadeur de la République Fédérale du Nigeria à Bamako et le Conseil National de Patronat du Mali (CNPM) qui est le parrain, ont également participé à la signature du protocole en tant qu’observateurs.
Le protocole d’accord a pour objets de définir le cadre de collaboration, les responsabilités de chaque partie et les matières par lesquelles la collaboration se fixe. Par ce présent protocole, les deux parties conviennent de mettre en commun, comme il ressort dans l’article 1, leurs efforts dans la recherche et l’exploitation des ressources minérales au Mali, particulièrement le phosphate pour les intrants agricoles, le calcaire et le gypse pour les cimenteries, l’or, les pierres précieuses et semi-précieuses pour les bijouteries.
Dans son intervention, le président de la Chambre de Commerce, des Mines, de l’Agriculture et du Tourisme Michael Awunor a affirmé que l’engouement pour le pétrole au Nigéria avait relégué au second rang les explorations minières. Mais aujourd’hui, a-t-il dit, le secteur se réorganise et l’Etat veut mettre les moyens.
Pour Siaka Diarrassouba, Président de l’UNOMIN, on ne peut rien faire sans les mines. Le problème principal au Mali est l’investissement, a-t-il indiqué, pour permettre aux Maliens de profiter des ressources afin de faire face à la mondialisation.
Cependant, pour tous les actes de partenariat, le protocole d’accord précise qu’un contrat spécifique assorti de modalité de collaboration, sera établi et définira les obligations des uns et des autres sous l’égide de l’UNOMIN pour la partie malienne et de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines, de l’Agriculture et du Tourisme du Nigeria et du Mali pour la partie nigériane.
Rappelons que la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) et l’Ambassade de la République Fédérale du Nigeria ont été associées en qualité d’observateur à la signature du président protocole. La signature de la version définitive du contrat est prévue aujourd’hui à la CNPM.
I.S
16 Mars 2005