Partager

Si l’on savait réellement que l’eau est source de vie, notre fleuve ne saurait souffrir d’une pollution.

Aujourd’hui l’exploitation des ressources en eau s’intensifie au Mali avec d’importants programmes, pour assurer l’approvisionnement en eau des populations urbaines et rurales, et répondre aux besoins de production alimentaire par le canal de l’irrigation.

Paradoxalement notre fleuve est menacé à cause des pollutions quotidiennes.

Tout doit être mis en oeuvre pour le sauver. Car la dégradation de sa qualité entraîne des conséquences néfastes.

Dans ce cas comment trouver les moyens adéquats pour sauver le fleuve Niger ? Une sensibilisation en la matière par le canal des médias est indiquée.

La Direction Nationale de l’Hydraulique (à travers la cellule de Gestion Intégrée des Ressources en Eau) a vu juste en organisant un séminaire de deux jours à l’intention des journalistes (presse écrite et parlée).

C’était à Koulikoro les 06 et 07 septembre 2005 sous la présidence du directeur de Cabinet du gouverneur M. Amidou Traoré, en présence du maire, du président de l’assemblée régionale et des directeurs des services régionaux.

Premier du genre, ce séminaire a pour l’objectif de mobiliser les hommes des médias autour du concept GIRE.

Car selon M Sidi Modibo Coulibaly, expert en communication du projet GIRE les journalistes constituent un maillon très important dans la transmission des messages du projet GIRE.

Une fois formés, ils auront la tâche facile pour bien traiter les sujets relatifs à la GIRE afin de mieux réussir la sensibilisation des populations.

Dans son discours d’ouverture le directeur de Cabinet du gouverneur de Koulikoro, M Amidou Traoré a dit que dès l’instant que le Mali (avec l’appui des bailleurs et autres partenaires techniques) s’est engagé pour la mise en oeuvre de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau, il apparaît opportun de poser des actes concrets pour atteindre les objectifs.

A l’en croire un séminaire à l’intention des journalistes sur le concept GIRE est la bienvenue pour réussir la mission de sensibilisation.

Car les hommes de médias ne sauront bien sensibiliser, s’ils ne sont pas armés de toutes les informations relatives à la GIRE.

Au cours des deux jours de séminaire, les différents thèmes présentés portaient sur : l’état des lieux des ressources en eau au Mali, le concept, les principes et l’état de mise en oeuvre au Mali de la GIRE, la gestion des ressources en eau par bassin (Niger, Sénégal), le plan d’action GIRE, le partenariat National de l’Eau au Mali, les cadres de concertation.

Tous ces thèmes ont fait l’objet de débats houleux entre les journalistes et les exposants. Les réponses apportées aux différentes questions (surtout sur l’OMVS) constituent désormais une banque de données pour les journalistes dans leur mission de sensibilisation pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau.

A l’issue de ce séminaire de deux jours les recommandations suivantes ont été formulées ; une forte implication de la presse dans la vulgarisation du concept GIRE, une vaste compagne de mobilisation et de sensibilisation des acteurs de l’eau ; la création d’un réseau des journalistes pour la promotion de la GIRE, le renforcement des capacités des membres du réseau, l’appui organisationnel au réseau, l’élaboration d’une stratégie de communication assortie d’un plan d’action.

Sauver à tout prix les ressources en eau, tel semble être le mot d’ordre de la cellule de GIRE. Visiblement, elle a déjà affluté ses armes pour mener le combat.

O. S

09 septembre 2005.