La première réunion du comité technique du Programme décennal pour la santé et le développement social (Prodess) a démarré ses travaux mercredi au Centre international de conférences de Bamako sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Santé.
« Les défis sont importants. Mais ils ne sont pas au-dessus de nos capacités ». Telle est la conviction des participants au premier comité technique de la Phase II du Prodess.
Ils devront procéder au suivi-évaluation de la mise en œuvre du programme opérationnel 2005 des départements en charge du Prodess. Il s’agit des ministères de la Santé et du Développement social.
Il s’agira, pour eux, au cours des assises de 3 jours d’examiner l’état d’exécution des recommandations du comité de suivi de février, du comité technique de juillet 2005, d’examiner l’état d’exécution technique et financière du programme opérationnel 2005 des structures des ministères de la Santé et du développement social ; faire le point sur les dispositions pratiques en cours pour le démarrage de l’appui budgétaire sectoriel en 2006.
Ils examineront également les différents documents en vue de faire des propositions pertinentes pour leur mise en œuvre. Les débats autour des questions relatives à la lutte contre le Sida ne seront pas occultés.
Il faut dire que la réunion se tienne dans un contexte marqué par la poursuite de la mise en œuvre du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté avec la publication du 2e rapport de suivi-évaluation intégrant les indicateurs clés de suivi, l’utilisation du cadre sectoriel de dépenses à moyen terme favorisant l’accès des pauvres aux services de santé et l’opérationnalisation du décret 02-314 relatif aux compétences et ressources de l’Etat à transférer aux collectivités, communes et cercles en matière de santé.
Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, Daba Diawara, l’élimination et l’éradication de la dracunculose, qui persiste dans les régions de Mopti et de Gao, et l’implication des collectivités et des acteurs à différents niveaux sont des défis à relever.
La représentante des partenaires techniques et financiers, Dr. Christiane Vekeman, tout en reconnaissant des défis à relever tant au niveau sanitaire qu’institutionnel, a réaffirmé le soutien des partenaires techniques et financiers dans l’atteinte des objectifs.
Parmi les défis à relever, le représentant de la société civile, Ibrahim Fadiala Kéita, a énuméré la faible information des populations sur la gratuité de la césarienne, l’inexistence d’un guichet unique pour la société, le faible financement des plans opérationnels des organisations de la société civile dans le cadre du Prodess, etc.
Les travaux prennent fin demain.
Mohamed Daou
09 février 2006.