Créée par l’ordonnance n°79-76 du 28 juin 1979, le Laboratoire Central Vétérinaire (LCV) a vu sa construction et son démarrage assurés grâce à une subvention du gouvernement américain.
Il était d’abord rattaché à la Direction nationale de l’Elevage avant d’être érigé en Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) en 1979.
En 1994, le LCV prendra le caractère d’un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA) doté d’une autonomie financière.
Depuis 1977, environ une trentaine de travailleurs du laboratoire ont suivi une formation de haute qualité à travers l’USAID.
La structure a également reçu une assistance en équipement pour la production des vaccins et la recherche sur la santé environnementale et des animaux.
Le laboratoire pour la qualité environnementale a été construit en 1994 pour analyser l’effet des pesticides sur les animaux, les sols et les plantes.
L’infrastructure a coûté la bagatelle de 322 800 000 Fcfa financés par l’USAID. En 2004, c’est encore l’USAID qui contribuait à hauteur de 134 500 000 Fcfa pour l’extension de cette unité.
C’est certainement à cause de toutes ces réalisations que le Directeur de l’USAID, Alex Newton, après la visite a déclaré : « Je suis impressionné par le travail qu’on fait au LCV. Je suis heureux que l’USAID ait joué un rôle significatif pour l’expansion de la structure« .
Le Directeur du LCV, le Docteur Saïdou Tembely, s’est dit, quant à lui, honoré par cette visite et a réitéré son engagement à continuer le travail de ses prédécesseurs.
« Les ambitions que nous avons toujours eues restent les mêmes, à savoir donner au laboratoire une envergure sous-régionale car c’est un instrument précieux qu’il faut préserver et pérenniser. Pour cela, nous comptons toujours sur l’appui de tous nos partenaires parmi lesquels l’USAID » a souligné le Dr Tembely.
« Un soutien qui ne fera pas défaut » à en croire le Docteur Raghuram Shetty, spécialiste en développement agricole à l’USAID.
En effet, selon les experts, l’unité de qualité environnementale, qui a été désignée comme référence nationale, jouera un rôle important dans la vulgarisation des produits agricoles aussi bien pour la consommation nationale que pour l’exportation.
Des négociations sont en cours pour qu’elle soit reconnue sur le plan sous régional comme un point focal de l’analyse toxicologique et chimique. « Toute chose qui donnera un poids considérable à la qualité des produits d’exportation » a ajouté Dr Shetty.
Aux dires toujours du Dr Raguram Shetty, les organismes internationaux tels que la FAO et le programme de recherche de l’USAID cherchent les voies et moyens pour appuyer le laboratoire.
Raghuram Shetty estime qu’en aidant le LCV, « l’USAID est fier d’être le partenaire du Mali pour assurer la production d’une nourriture de qualité pour les ménages et le marché international« .
Notons que la structure que dirige le Dr Saïdou Tembely a un ensemble d’activités qui s’articulent autour de trois programmes. Il s’agit des maladies infectieuses, des maladies parasitaires et la lutte anti-vectorielle, des maladies métaboliques et des pesticides.
Les activités de diagnostic y sont menées dans dix laboratoires spécialisés constituant des domaines de compétence regroupés au sein d’une unité de diagnostic.
On peut noter l’anatomie pathologique et le contrôle de qualité des semences animales, la bactériologie alimentaire et médicale, l’etomologie, l’helminthologie, les mycoplasmes et mycoplamoses, la protozoologie, les tiques et maladies transmises par les tiques, la toxicologie et la virologie.
Paul MBEN
02 septembre 2005.