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Au cours des deux semaines qui ont suivi la tenue du Forum national sur l’éducation, le comité d’organisation a travaillé sur les 17 rapports issus des travaux d’ateliers et de commissions pour produire un rapport général destiné au Premier ministre. C’est ce travail de mise au point que le comité, dirigé par le Pr. Salikou Sanogo, vient de finaliser .

Vu l’impatience exprimée par bon nombre de nos concitoyens qui se demandent si les recommandations du Forum national sur l’éducation ne sont pas déjà dans les oubliettes, le président du comité d’organisation, Pr. Salikou Sanogo, a rompu avec le silence au cours d’une rencontre avec les journalistes le mardi 18 novembre au siège de son comité à Korofina.

Salikou Sanogo a expliqué que son comité continue le travail deux semaines après la fin du Forum, tenu du 30 octobre au 2 novembre.


« Le travail n’est pas fini
» , a insisté Salikou Sanogo. Et de préciser que pendant les deux semaines qui ont suivi le Forum, le comité a travaillé sur les 13 rapports issus des travaux des ateliers et les 4 rapports produits par les commissions (éthique, déontologie, rôle et responsabilité des acteurs et partenaires ; éducation de base alphabétisation et langues nationales ; enseignement secondaire, général, technique et professionnel ; enseignement supérieur et recherche scientifique).

En effet, le comité d’organisation du Forum national sur l’éducation est, selon son patron, en train de faire les derniers réglages du rapport général qui doit dans les jours à venir être remis au Premier ministre.

A en croire Pr. Sanogo, il s’agit de mettre en cohérence les différents documents pour éviter, selon lui, les redondances. « C’est aujourd’hui même que ce document a été finalisé. Donc, il nous reste seulement à porter des petites corrections » , a-t-il révélé.

A la question des journalistes qui voulaient savoir des recommandations « majeures » du Forum, Salikou Sanogo dira qu’elles sont nombreuses.

Cependant, il a noté que le Forum a surtout insisté sur la formation des formateurs, le financement de l’éducation par le budget de l’Etat, des collectivités et des partenaires au développement, la rénovation des méthodes pédagogiques par la valorisation des langues nationales, la gestion de l’école en mode décentralisé, l’instauration de l’éthique et la discipline…

Selon le président, la grande satisfaction de son comité reste la participation massive de toutes les couches socioprofessionnelles et de la diaspora du pays. Plus de 600 participants ont, selon lui, pris part à la rencontre .

Amadou Waïgalo

20 Novembre 2008