La coqueluche, le virtuose et l’ambassadeur de la musique malienne et africaine, Salif Kéïta, a décidé de faire de la politique. Pour cela, il a choisi de militer au sein du Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR) de Ousmane Benfana Traoré, une formation politique sortie du flanc du Mouvement Citoyen et qui se réclame également du président de la République, Amadou Toumani Touré. Deux raisons fondamentales soutiennent cette décision de l’enfant du Djoliba : aider l’actuel président de la République ATT à rempiler pour un second mandat et se faire élire député à l’Assemblée nationale afin de promouvoir et de défendre dignement les intérêts du monde des artistes.
De la musique à la politique, il y a un grand pas, sinon un grand fossé que le très célèbre chanteur, musicien Salif Kéïta a allégrement franchi.
En décidant de se lancer dans la politique, l’ambassadeur de la musique malienne et africaine a choisi de faire carrière au PCR (Parti Citoyen pour le Renouveau), une formation politique sortie du flanc du Mouvement Citoyen et qui se réclame également du président de la République, Amadou Toumani Touré.
Pour l’enfant du Djoliba, qui a pris part, pour la première fois, le samedi 3 mars dernier, à la réunion des membres de l’instance dirigeante de ce parti à son siège à Niaréla, deux raisons majeures sous-tendent son choix pour le PCR.
La première est relative à sa volonté d’aider ce jeune parti dans son combat pour la réélection du président de la République, Amadou Toumani Touré, à la tête du pays, à l’issue de la présidentielle du 29 avril prochain.
Quant à la seconde raison, elle est motivée par sa volonté de siéger à l’Assemblée nationale, à l’issue des législatives de juillet prochain, en tant qu’artiste, musicien afin de promouvoir et défendre dignement les intérêts du monde des artistes. «La lutte contre la piraterie sera une de mes priorités en tant que futur législateur» a-t-il précisé devant les membres de l’instance dirigeante du PCR.
Ces derniers, l’un après l’autre, ont pris la parole pour témoigner toute leur reconnaissance à Salif Kéïta, pour le choix porté sur le PCR. «Beaucoup de partis politiques ont souhaité avoir Salif Kéïta avec eux, mais c’est Salif qui a souhaité d’être avec nous, au PCR» a martelé le président du parti, Ousmane Benfana Traoré.
A noter que la cérémonie de prise de contact entre Salif Kéïta et ses désormais camarades politiques a enregistré la présence d’un autre artiste : Samba Diallo du Wassoulou. Ce qui a fait dire au numéro un du PCR que «l’effet Salif n’a fait que commencer».
Alassane DIARRA
05 mars 2007.