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Suite à la phase d’inscription et de radiation qui a duré du 1er au 31 octobre 2006, la deuxième phase de la révision des listes électorales consacrée aux réclamations a débuté sur toute l’étendue du territoire, le 1er novembre dernier. Elle prendra fin lundi 20 novembre 2006.

Comme pour les inscriptions et les radiations, ce sont les commissions administratives qui enregistrent les réclamations.
La loi prévoit des réclamations pour permettre aux électeurs qui ont été omis de se faire inscrire sur les listes ou de contester l’inscription d’un autre électeur.

Constat a été fait que l’opération se déroule normalement dans les six communes du district de Bamako, mais que dans la plupart des centres de réclamations, les gens ne se bousculent pas.

Dans les sièges des commissions administratives, tableaux rectificatifs portant les nouvelles inscriptions et les radiations, sont affichés sur les murs, permettant ainsi aux électeurs de vérifier ces tableaux et de réagir, le cas échéant, à travers des réclamations.

Les réclamations, selon le président de la commission administrative de la Commune V, Amadou Diallo, doivent évidemment comporter les motifs sur lesquels elles sont basées. Elles doivent également être appuyées par des éléments de preuve, comme la fiche jaune ou le certificat de radiation par exemple dans le cas d’une réclamation tendant à obtenir une inscription.

La grande majorité des réclamations déposées auprès des commissions administratives proviennent de personnes qui n’ont pas été recensées. D’autres proviennent de citoyens qui ont déménagé et qui veulent être pris en compte dans leur commune d’accueil sans au préalable avoir pris le soin de se faire radier dans leur localité de départ. Ce dernier cas est assez problématique pour les commissions administratives, car sans certificat de radiation, impossible de les inscrire sur les listes.

De même, certaines réclamations proviennent de personnes qui ont été recensées à la date limite de la première phase de la révision des listes électorales, i.e. le 31 octobre. Ces personnes ont reçu leur fiche jaune mais n’ont pas été prises en compte faute de temps, par les commissions administratives qui prennent la fiche jaune des retardataires et inscrivent leurs noms dans les cahiers de réclamations.

La Commune III, connaît quelques problèmes à ce niveau. En effet, selon le président de la Commission administrative Samba Fofana, nombre de citoyens munis de la fiche jaune, demandent à figurer directement sur les tableaux d’inscription, alors que le délai pour cette opération est dépassé. Dans la phase actuelle, le rôle de la commission se limite simplement à l’enregistrement des réclamations.

Du 21 au 25 novembre prochains, la commission administrative va statuer sur les réclamations. Ses décisions seront notifiées aux intéressés qui pourront dans les dix jours qui suivent, les contester devant le juge.
Quant aux commissions elles-mêmes, elles vont continuer à travailler jusqu’au 31 décembre 2006.

16 novembre 2006.