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Le 3 Novembre 2008, le ministre de la Santé, M. Oumar Ibrahim Touré, a procédé, au Centre International de Conférence de Bamako, à l’ouverture de l’atelier centré sur la question fondamentale de la responsabilité médicale, la déontologie et l’éthique, en présence des Directeurs des services centraux, les Directeurs Généraux et les Présidents Directeurs Généraux des services rattachés et organismes personnalisés de la Santé.

Organisé par le département de la Santé, en collaboration avec le cabinet ivoirien “International Consulting Corporation“, cet atelier vient en complément de celui tenu sur la question à Abidjan en Juillet 2008 par 10 agents Maliens représentants des syndicats et des ordres professionnels de la Santé.

Durant 12 jours (du 3 au 14 Novembre 2008), un pool de formateurs sera formé au niveau central et au niveau des régions sur la responsabilité médicale, la déontologie et l’éthique. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la seule intervention du ministre de la Santé. Selon lui, promouvoir la responsabilité médicale n’est pas une action contre dirigée les professionnels de santé, mais plutôt une action pour asseoir la qualité des services rendus.

Aux dires du ministre, en tout état de cause, dans l’esprit du renouveau de l’action publique, et aux termes de la responsabilité médicale dans le service public, le personnel de la santé devrait développer des activités centrées sur la satisfaction du citoyen pour le bien-être des usagers en général, et des patients en particulier. Ainsi, à quelque palier de décision qu’il soit, le citoyen devrait être et rester au centre des préoccupations des professionnels des services de santé, dira t-il. “Soyons humains et restons humains » pour enregistrer “zéro mécontents” de nous, “zéro poursuite judiciaire” contre les professionnels de santé et les établissements de soins”, a-t-il ajouté.

Pour la circonstance M. Oumar Ibrahim s’est dit convaincu que cet atelier de 12 jours sera un point culminant de la création de valeur ajoutée dans le comportement quotidien des professionnels de santé et la promotion de la qualité. C’est dans ce sens qu’il a exhorté les professionnels de santé et les chefs d’établissements de soins à suivre ce mouvement d’ensemble aux risques de rater le train de la création de valeur ajoutée à leur détriment. “Si le rythme du tam-tam a changé, le pas de danse doit changer aussi”, a fait remarquer le ministre.

Il a enfin demandé aux professionnels de santé d’exercer leurs metiers avec la conscience éveillée, afin de donner aux utilisateurs les meilleures chances possibles de guérison que l’état des sciences et des connaissances le permet dans notre pays.

Il a également remercié le cabinet ivoirien “International Consulting Corporation“ pour sa collaboration, avant de déclarer ouverts les travaux de l’enseignement centré sur la responsabilité médicale.

Mariétou KONATE

05 Novembre 2008