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Rencontre d’échanges, d’expériences et de pratiques, le REFAMP/Mali que préside Mme Diakité Fatoumata N’Diaye va pouvoir porter à la connaissance des autres ce qui a été fait. Le réseau des femmes africaines ministres et parlementaires du Mali qui accueille ses autres soeurs est une association à but non lucratif créée le 26 mai 1996 à Bamako. Elle oeuvre à la réalisation des plans d’action issus des principales conférences des Nations Unies en adaptant les stratégies aux besoins spécifiques au Mali.

A l’ouverture des travaux, Mme Diakité Fatoumata N’Diaye, présidente du REFAMP/Mali, Médiateur de la République a fait savoir que cette rencontre sera “l’occasion de renforcer les liens qui se sont tissés individuellement entre nous et collectivement entre nos réseaux tout au long de ces années depuis maintenant dix ans”. Elle a salué Mme Fatima Legma du Burkina Faso pour les efforts fournis au profit du réseau.

La présidente du REFAMP/Mali a indiqué que cet atelier se situe dans la continuité de la dynamique créée à Sal en 2002. Selon elle, l’atelier de Bamako est de la plus haute importance pour l’action future de leurs réseaux. Elle a invité les participantes à plus d’assiduité de ponctualité et de rigueur afin de faire bénéficier en retour celles qui n’ont pas eu la chance d’être là. Après les mots de remerciements au gouvernement du Mali et aux partenaires, elle dira qu’elle sait compter sur la détermination des unes et des autres à oeuvrer pour la réalisation des objectifs du réseau.

Le chef du bureau régional du centre d’études sur la famille africaine pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mamadou Dicko a rappelé que le réseau des femmes africaines ministres et parlementaires a été créé pour faciliter la mise en oeuvre des recommandations de la conférence internationale sur la population et le développement tenue au Caire en 1994.

Le réseau, dira -t-il, est un cadre de partage d’expériences, d’échanges d’informations, de diffusion des innovations et succès au plan des politiques et programmes comme au niveau de la législation. Il a rappelé que la création du réseau répond au souci d’impliquer les femmes ayant pouvoir de décision et de contrôle dans la mise en oeuvre effective des politiques et programmes concernant la population et le développement. Il a indiqué que le présent atelier s’inscrit dans la mise en oeuvre du projet régional et stratégique du REFAMP. C’est, dira-t-il, le premier des 8 ateliers sous-régionaux prévus à travers toute l’Afrique au cours des 10 prochains mois.

Le Représentant du FEMAP a salué les énormes progrès réalisés tout en reconnaissant que les défis à relever sont énormes. Selon ce dernier l’atelier de Bamako est le début d’un processus qui prendra fin qu’en septembre 2006.“Le monde dispose aujourd’hui d’un potentiel de jeunes qui ne demande qu’à être bien engagé pour produire les dividendes requises pour le développement des pays et la création d’un monde meilleur pour eux-mêmes et pour les générations futures”.

C’est pourquoi a-t-il fait savoir qu’il est indispensable de chercher à réaliser l’égalité entre les sexes et favoriser l’accès de tous à la santé en matière de reproduction, y compris les jeunes.

Mme Soumaré Aminata Sidibé, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières s’est réjouie choix du Mali pour abriter le 1er des 8 ateliers prévus dans le cadre du projet. Cela est, dira-t-elle, une reconnaissance du dynamisme et du leadership du réseau national.

Mme le ministre a apprécié le REFAMP qui est, selon elle, “l’une des rares, sinon la seule organisation, à regrouper en son sein, deux des principales institutions que sont l’exécutif et le législatif”.

Elle estime que la collaboration entre les deux institutions, dans le respect de leurs prérogatives respectives est une condition importante pour réaliser les objectifs de développement que nos pays se sont fixés.

Renforcer les compétences des membres du REFAMP en mobilisant les ressources, c’est permettre à nos différents réseaux nationaux d’atteindre l’autonomie, gage d’une meilleure indépendance et d’une meilleure efficacité”.

Pour la ministre il s’agit de promouvoir la pérennité de nos organisations trop dépendantes de quelques donateurs. Enfin, la ministre a invité le REFAMP/Mali à mettre dans son agenda le plaidoyer en matière de promotion de la planification familiale.

Tiémoko TRAORE

22 septembre 2005.