Partager

Après un report de deux semaines, le procès de Vital Kamerhe est enfin entré dans le vif du sujet ; en témoigne le début des audiences. Outre le désormais ex-directeur de cabinet du président Félix Tschisékedi, il y avait, sur le banc des accusés, l’homme d’affaires libanais, Jammal Sammih, le coordonnateur du programme, Nicolas Kazadi, le ministre congolais de la Formation professionnelle, John Ntumba, le ministre des Affaires foncières, Aimé Molendo Sakombi connu pour être proche de Vital Kamerhe. Et ce n’est pas tout. Après quelques jours de cavale, le neveu du patron de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a été alpagué et présenté aux juges, même si ce dernier a préféré user du mutisme comme arme de défense. En tout cas, pour un procès historique, c’en est un puisque c’est la première fois qu’une haute personnalité de l’Etat congolais, est jugée pour une affaire de détournements de deniers publics dans un pays où la corruption le dispute au clientélisme et aux passe-droits. C’est en cela qu’il faut se féliciter de ce que ce procès ait été retransmit en direct afin de permettre au peuple congolais de comprendre tous les tenants et les aboutissants de ce scandale lié à l’achat et l’érection de maisons préfabriquées dans le cadre du Programme dit des « 100 jours » du président Tshisékedi.LePays