Pour
causes, ces Facultés ne connaissent pas toujours leurs résultats
définitifs. L’une (FLASH) attend les résultats de sa deuxième session ;
l’autre (FSJE) désespérée cherche à connaître la suite de ses deux
sessions (première et deuxième).
Après cela, s’ensuivront les partiels au
niveau de la section droit qui seront sanctionnés par les définitifs.
Cependant, la question est de savoir, à quand la fin du calvaire pour ces
facultés ?
Surtout que les étudiants de la FSJE se sont sacrifiés pour
pouvoir cumuler les deux sessions ensemble afin de se reprendre l’année
2006 avec les autres facultés.
Si les « Flashards » espèrent un peu quant à
la proclamation de leurs résultats définitifs, les énarques, dans le
désespoir, exigent aujourd’hui sans délai l’affichage des leurs.
Ceux-ci à
travers la voix de leur secrétaire général Békaye Traoré de la troisième
année gestion, estiment que leur sort est la résultante de l’injustice et
l’insouciance des autorités chargées de leurs dossiers (ministère,
rectorat, décanat, professeurs).
D’ailleurs, depuis la création de l’université, toutes les facultés
commençaient les cours en même temps. Aujourd’hui, la réalité est tout
autre. La FLASH et la FSJE ne sont plus sur la même longueur d’ondes que
les autres facultés.
La situation au niveau de ces facultés ( FLASH, FSJE) remonte à 2001.
Quand la FLASH est allée en année blanche, la FSJE, pour sauver l’année
scolaire, a continuée les cours et examens pendant l’hivernage.
En outre,
le retard de ces facultés ne peut être rattrapé tant que les différents
protagonistes de la crise ne manifestent pas réellement la volonté de
sortie de crise.
Sinon, à quoi aura servi alors le pacte signé à Koulouba
entre les différents partenaires de l’école pour une école apaisée et
performante ? « Comme les autres facultés, il s’agira à la FLASH et la FSJE
de faire une gestion saine de leur argent. Cela dans les payements de
trousseaux, bourses heures supplémentaires etc… » s’explique Makan Kéïta
étudiant en Sciences économiques.
Pourquoi, la FMPOS et la FAST par
exemple ne connaissent pas les mêmes situations de crise ? C’est parce
que, quelque part, il y a ces problèmes qui son gérés dans ces facultés,
a-t-il poursuivi.
Si ces problèmes sont réglés, je suis sûr qu’il y aura moins de
perturbation l’année prochaine.
Il n’est de doute pour personne que la crise de cette année n’est
nullement la faute aux étudiants.
Elle n’incombe qu’aux professeurs et à
l’administration. Cependant, il s’agira pour ces différentes parties de se
sacrifier afin de trouver un terrain d’entente pour sauver cette année
pour ces milliers d’étudiants qui commencent à perdre espoir.
H. B. Fofana
16 décembre 2005.