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Le ministre du Plan et de l’Aménagement du territoire a présidé, lundi à l’hôtel Salam, l’ouverture d’un atelier régional de renforcement des capacités de l’ACBF. C’était en présence du ministre de la Communication et des Nouvelles technologies.

Pendant trois jours, les participants auront à traiter des thèmes comme le cycle de projet de l’ACBF, la gestion financière des projets, les procédures et méthodes de décaissement de l’ACBF, les audits internes et les procédures de passation des marchés de l’ACBF.

Selon Dr. Soumana Sako, secrétaire exécutif de l’ACBF, l’atelier s’inscrit dans le cadre des activités annuelles de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique. « Il s’inscrit dans la logique de gestion optimale des ressources et vise à partager avec les projets appuyés par l’ACBF et bénéficiaires des dons de la Fondation pour l’amélioration de la performance des projets et programmes en matière de gestion », a-t-il dit

Pour M. Sako, la recherche de performance passe par la mise en place de systèmes solides de gestion des ressources adaptées au projet et à son environnement, une meilleure planification et un meilleur contrôle dans l’utilisation des ressources limitées face aux besoins illimités et une meilleure communication entre l’ACBF et les bénéficiaires par la diffusion des procédures et le partage d’expérience en matière de bonne gestion des ressources.

Situant l’évènement dans son contexte, Dr. Soumana Sako a rappelé l’importance de la contribution de l’ACBF au financement de projets de renforcement des capacités dans les pays francophones et lusophones. Le montant cumulé des dons de l’ACBF en faveur de ces pays depuis sa création s’élève à 52,242 milliards F CFA, soit 33 % de son portefeuille de projets, le reste étant réparti entre les pays anglophones et lusophones.

« Il est important de noter que plus de 67 % de ce montant ont été décaissés au cours des 5 dernières années pour le financement de 68 projets et programmes », a-t-il dévoilé.

Au nom du gouvernement, le ministre Marimanthia Diarra a salué la tenue de l’atelier avant de rappeler que l’ACBF n’en est pas à un coup d’essai dans ce domaine. « De 1997 à nos jours, elle a appuyé financièrement et techniquement une dizaine d’initiatives au profit des acteurs des secteurs public et privé et de la société civile », a-t-il reconnu, avant d’exhorter les participants venus d’autres pays d’Afrique et de Madagascar à plus d’assiduité.

Idrissa Sako

20 décembre 2005.