Durant trois jours, les participants échangeront sur des thèmes comme la place et le rôle de l’animateur civique dans le développement communautaire, la société civile, démocratie et cohésion sociale, le rôle et gestion d’une unité documentaire dans la vie d’une association, jeunesse, citoyenneté et TIC.
D’entrée de jeu, le Coordinateur National de SOS Civisme, Alfousseiny Sidibé dira que «cet atelier se veut un espace de réflexion dans la perspective de mener des activités et actions civiques à l’endroit de nos populations.
Il s’inscrit également dans la logique de SOS Civisme de développer les qualités individuelles des membres de notre association par la formation et utiliser leur compétence dans le pays et dans la sous région. Notre ambition est de développer l’esprit civique et démocratique des citoyens à la base».
Créé en novembre 1996 sous le nom de RAAC Mali (Réseau des Animateurs de l’Action Civique du Mali) et changé en SOS Civisme en 2003, malgré quelques ratés le mouvement a fait du chemin. Ainsi le Coordinateur, Alfousseiny Sidibé, a retracé le répertoire de son réseau.
Membre du réseau d’appui au processus électoral depuis 1997, l’association a participé à l’observation de toutes les élections tenues au Mali.
SOS Civisme est membre fondateur de la coalition nationale de l’éducation civique qui a participé avec brio à la campagne nationale d’éducation civique tenue au Mali en 2003.
Il est sponsor d’une émission d’éducation civique à la radio, SOS Civisme anime presque chaque mois des sessions de formation à l’intention de ses membres. Eu égard à ce bilan qui n’est pas exhaustif, SOS Civisme veut contribuer à favoriser l’émergence d’une société civile responsable.
Le représentant de la Fondation Konrad Adenauer «bureau de Cotonou», Mathias Gbertoho, dont l’apport financier n’a pas fait défaut, a pour sa part, félicité les jeunes volontaires pour leur participation à cette session de formation afin de contribuer à la création en Afrique d’une société civile responsable.
Bonaventure Maïga, le représentant du ministre de l’Education, a indiqué que la formation des animateurs civiques au Mali, reste une stratégie indispensable de développement.
A cet effet, il s’est réjoui des différentes actions entreprises dans l’espace scolaire par SOS Civisme dans l’objectif de la formation des enseignants et des enseignés, sur les grandes questions de civisme et de citoyenneté à l’école et dans la société.
Ramata TEMBELY
26 mai 2005