Depuis l’avènement de la démocratie dans la sous région dans les années 1990, les forces armées ont fait l’objet de multiples convoitises et de compromis dans le processus démocratique. Pour que les armées soient davantage républicaines, au service du peuple, une rencontre internationale s’est ouverte depuis hier à hôtel Nord-Sud et doit se poursuivre jusqu’au 28 juillet prochain. Elle est une synergie entre le département de la Défense et des Anciens Combattants et la Fondation Konrad Adenauer Stiftung.
CONTEXTE DE LA RENCONTRE
Ce colloque international portait sur le thème “le Renforcement du processus démocratique en Afrique: quel type de partenariat entre les forces armées et les partis politiques”. Cette rencontre se tient à un moment où les coups de forces militaires sont plus que d’actualité sur notre continent.
Ces coups d’Etat causent de sérieux préjudices à la population et à l’économie. C’est pour éviter ces changements quelque peu orthodoxes et mettre l’armée à la place qui est la sienne que cette rencontre a été instaurée.
LA FONDATION KONRAD ADENAUER STIFTUNG, UN HAVRE DE PAIX
Cette fondation à pour credo le soutien aux formations politiques à travers le monde dont l’objectif final est l’émergence d’une paix mondiale. C’est dans cette logique de consolidation de la paix que la Fondation Konrad Adenauer a ouvert 60 bureaux à travers le monde.
David Robert, représentant sous-régional de la fondation, pour sa part, fera savoir “en tant qu’observateur averti de la situation politique de chacun des pays concernés, fera remarquer que les résultats du dialogue politique au Togo et les accords de sortie de crise en Côté d’Ivoire sont des signes encourageants vers l’établissement de la paix et la consolidation de la démocratie en Afrique de l’ouest”.
DES ECHANGES D’EXPERIENCES
Les participants à cette rencontre qui a réuni les autorités politiques et les officiers supérieurs de la République Fédérale d’Allemagne, du Burkina Faso, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Mali et du Togo vont se pencher sur diverses actions. “Au moyen de débats francs souvent contradictoires, mais toujours porteurs de propositions fécondes, voire de solutions idoines au problème du partenariat entre les partis politiques d’Afrique et les forces armées, ils conjugueront leurs expériences avec celles des leaders chevronnés des partis politiques et des représentants de la société civile”, a dit le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens Combattants.
Durant les six jours, les participants vont faire preuve d’expertise pour étayer le mode de partenariat entre les armées et les formations politiques.
Mamoutou DIALLO (Stagiaire)
25 juillet 20074.