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Une quarantaine de pays se sont rencontrés, hier, à Berlin, en vue de soutenir la Transition soudanaise qui clopine depuis sa mise en place. Placée sous la co-présidence de l’Allemagne, de l’Union européenne, des Nations unies et du Soudan, cette rencontre par vidéoconférence, Covid-19 oblige, vise à mobiliser des moyens financiers pour permettre à la Transition de pouvoir organiser des élections transparentes, équitables et inclusives dans les deux prochaines années. Et c’est peu dire que le Soudan en a besoin. Car, ce n’est un secret pour personne qu’un an après la chute du dictateur Omar el-Béchir, le pays est à bout de souffle. Cela est d’autant plus vrai que l’économie est en chute libre. A cela, s’ajoutent une inflation de plus de 100%, une pénurie de produits de première nécessité comme le pain, l’essence, etc. C’est pour éviter donc que ce grand malade en quête de remède ne meure par asphyxie économique, que la quarantaine d’Etats a décidé d’accourir à son chevet. C’est dire si la conférence de Berlin est un espoir pour le peuple soudanais dont la joie de voir le régime dictatorial d’Omar el-Béchir s’effondrer, n’aura été que de courte durée puisqu’il se retrouve, à moins d’un an, confronté aux dures réalités du changement.LePays