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L’Ecole Supérieure de Technologie et de Management (ESTM) a procédé à la remise des diplômes de sa 2ème promotion le samedi dernier à son siège à Faladié, près de l’IJA. C’était en présence d’une foule nombreuse composée d’étudiants, des parents et d’invités. C’était sous la présidence du président du groupe IHEES Maroc, coprésident ESTM M. Abdelhamid Lazrak.Etaient également présents, les représentants du ministre de l’Education Nationale, de Mme le Recteur de l’Université de Bamako et autres sommités de l’éducation au Mali.

Le parrain de la cérémonie était Djibril Souleymane N’Diaye, coprésident de l’ESTM. Il s’est réjoui du choix porté sur lui. S’adressant aux lauréats, il dira qu’ils sortent d’une grande école attestant l’acquisition d’un haut niveau de connaissance dans divers domaines du savoir humain ayant l’aptitude de s’inscrire à une autre école, celle de la vie.

Il a exhorté les récipiendaires à la motivation personnelle, l’audace d’entreprendre tout en empruntant la voie de l’effort soutenu et la détermination inébranlable.

Le Pr. Younouss Hamèye Dicko, Directeur général de l’ESTM exprimera toute sa satisfaction en évoquant le taux d’admission qui est de 86% dans les différents examens. Il a souligné qu’il existe 4 DER (départements) au sein de son établissement gérant des professeurs permanents. L’école organise aussi des voyages d’études et de loisirs, a-t-il dit.

Selon lui, l’ESTM est arrivé à maturité, notamment avec le passage au système LMD. Il a aussi parlé de l’ouverture des filières de journalisme et communication, de l’hôtellerie et du tourisme qui sont déjà opérationnelles.

Pour Younouss Hamèye Dicko, la chance de l’ESTM réside dans son accompagnement international de haut niveau universitaire avec l’IHEES de Casablanca (Maroc) et l’IHEES de Bruxelles (Belgique), ce qui offre un double diplôme aux étudiants qui sortent de l’ESTM. Il indiquera que de nouvelles perspectives sont en cours sur le plan institutionnel en rapport avec la préoccupation des parents.

Le coprésident de l’ESTM, Abdelhamid Lazrak fera à son tour une analyse de l’évolution de l’enseignement et de son environnement au cours de 50 dernières années. Il parlera aussi de l’adaptation de l’école à l’évolution économique et sociale. Pour lui, la mondialisation de l’environnement oblige l’enseignement supérieur à consolider ses repères, universels en évitant le cloisonnement des frontières.

Il a ajouté que l’école supérieure ne peut se contenter d’un rôle passif, qu’elle doit avant tout être créatrice de projets, ayant pour tâche de prévoir l’évolution et non de la suivre pour réduire le fossé entre l’école et la réalité. “Autrement, l’école précédait l’évolution et se trouvait à la source des grands courants de la civilisation. Aujourd’hui, l’école publique cherche vainement à s’adapter à un environnement qui lui échappe. Le fossé qui la sépare de son public se creuse chaque jour davantage jusqu’à l’irrémédiable”, a-t-il déclaré.

Pour le coprésident de l’ESTM, l’école a pour tâche de produire et comme toute entreprise, elle est soumise aux règles strictes de l’environnement. D’où ses produits doivent répondre à la demande et la production, à la prévision du futur, ajoutera-t-il. Abdelhamid Lazrak ajoutera que l’enseignement supérieur privé semble utile par sa performance et son efficacité que par son aspect social. Et de soutenir que le secteur public et le secteur privé doivent vivre ensemble et être complémentaires, l’Etat jouant un rôle de régulation et de contrôle.

Signalons qu’ils étaient 91 étudiants à être déclarés admis et ont obtenu leurs diplômes des mains des hautes personnalités.

B.S

19 décembre 2006.