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Le président de la République s’apprêterait dans les jours à venir à procéder à une modification de l’attelage gouvernemental avec le retour en force du parti des tisserands.


La liste des partants

Nos sources ne nous indiquent pas le nombre de ministères qui serait octroyé au parti des tisserands.

Cette rentrée du Rassemblement Pour le Mali (RPM) dans le gouvernement serait négociée par le nouveau président des Etats-Unis, Barack Obama lequel avait invité personnellement le président du RPM lors de son investiture en octobre dernier pour briquer la magistrature suprême des USA.

Selon nos sources, le nouveau président américain entend renforcer les relations diplomatiques entre les deux Etats. Et cela ne peut se faire sans l’implication de ses amis dans la gestion des affaires du pays.

Par ailleurs, certains ministres seront virés du navire gouvernemental. Il s’agit de :
– Amadou Touré, ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique, qui a été incapable de gérer les crises avec les syndicats. Toute chose qui a fait que le Premier ministre a confié son Forum sur l’éducation à une commission.

– Abou- Bakar Traoré, ministre des Finances, qui n’a pas pu redresser la situation financière du pays. Il est entrain de crier sous tous les toîts que notre pays sera épargné de la crise qui sévit dans les pays développés. Ce manque de visibilité du ministre fait qu’aujourd’hui, on doute bien de sa connaissance de l’économie mondiale.

– Sékou Diakité, ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, pour avoir crée le Mouvement devoir de génération (MDG) à caractère politique, soupçonné d’être un tremplin pour le Premier ministre pour la conquête de Koulouba en 2012.

– Ahmadou Abdoulaye Diallo, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce, mêlé dans une affaire de disparition de véhicule. Et la persistance de la vie chère avec les vrais faux magasins à témoins.

– Mohamed El Moctar, ministre de la Culture, dont les actions ne sont pas encore visibles. La Biennale de Kayes serait menacée.

– La suppression du ministère chargé des Relations avec les institutions qui n’aurait pas sa raison d’être.

Jamais dans l’histoire de notre démocratie, le Mali n’a eu une équipe gouvernementale aussi médiocre que celle conduite par l’inspecteur général de police Modibo Sidibé. Il a passé tout son temps dans les rouages de l’administration de Koulouba.

Sa nomination avait suscité des réactions de la part des Maliens qui doutaient de sa capacité à mettre le Mali sur les rails. Quelques mois seulement ont suffi pour que ses compatriotes se rendent compte de cela. Son équipe a enregistré sa première démission. Nène Fatoumata Sy, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce quitte avec fracas le gouvernement. Selon les mauvaises langues, elle était incompétente.

Il y a eu l’affaire Ahmed Sow. Epinglé dans une affaire de détournements de fonds de l’Union Européenne, ce proche du président et initiateur du PDES quitte le gouvernement sous la pression de Louis Michel, un des Commissaires de l’UE.

L’an un de gestion se solda par la négativité de son bilan. Sa fameuse feuille route semble être noyée dans un système que personne ne saurait décrire.

Moustapha GUITTEYE

24 novembre 2008