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C’est dans le cadre de l’appui au développement à la base à travers le gouvernement, conscient de l’importance des Ong dans un environnement institutionnel et socio-économique en profonde mutation, voulant opérer des changements qualitatifs dans ses rapports avec les Associations signataires d’accord-cadre avec l’état (Asace), que cette rencontre a eu lieu.

Collectifs d’Ong, mairies et autres partenaires techniques et financiers ont entrepris la relecture de l’ordonnance 41 de mars 1959 et celle de l’accord-cadre de 1978.

Expliquer le nouveau dispositif législatif et réglementaire appelé à régir les relations entre l’état et les Asace, créer un cadre de concertation entre les différents acteurs pour trouver des solutions consensuelles aux éventuels problèmes pouvant naître de la mise en œuvre des nouveaux textes, représentent quelques objectifs visés par la rencontre d’hier.

Quelques difficultés pouvant apparaître avec la mise en œuvre des nouveaux textes, tels, la prise en charge des moyens de suivi-évaluation des activités des Asace, l’appui de l’état à travers les exonérations douanières et l’intégration des programmes de ces Asace à ceux de l’état et des collectivités, l’implication des populations à la mise en œuvre des projets et des programmes des Asace, voire leur regroupement, et problématique du financement des activités des Onont été évoquées par les participants.

Annuellement, l’intervention des 2150 Asace, englobe près de 7,55% du budget de l’état.

Le volume d’intervention entre 1999 et 2003 est estimé à plus de 244 milliards de Fcfa, selon les rapports déposés au Cade.

Organisation des élections, accueil des enfants victimes de trafic, lutte contre le chômage, faim, pauvreté, analphabétisme, …, sont quelques domaines d’intervention des Asace.

24 août 2005